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Critique de Meygisan


Avec ce tome, Nicolas Jarry nous parle de reconversion et étrangement ça marche!
Ce tome sort un peu de l'ordinaire auquel nous étions habitués jusque là. Sortir des sentiers battus permet à l'auteur de proposer une autre vision de sa série et de ses personnages. les nains restent des nains certes, mais ici il est encore question de succession ( Gurdan reprend la distillerie familiale laissée à l'abandon par son jumeau), de liens familiaux ( il récupère son neveu et part en recherche de son frère disparu) et de cette satanée période de remise en question où la vie qu'on a connu nous tourne le dos et qu'on doit s'en forger une autre.
Gurdan fait le point sur sa vie et entame sa dernière ligne droite. la question étant de savoir comment il va l'amorcer et surtout la négocier. Dans la remise en fonction de cette distillerie, Gurdan et son neveu se cherchent, se découvrent, se tolèrent puis s'acceptent, tels un fils cherchant son père et/ou vice versa. La recherche de son frère ne devient plus alors qu'accessoire au regard de ce qui devient comme évident et indispensable, la liqueur certifiée.
Il s'agit là pour le nain d'une autre forme de combat, pour le lecteur de découvrir la série sous un autre angle. Intéressant...
L'on notera que Nicolas Jarry n'a pas adopté son style narratif habituel... comme pour mieux marquer encore la différence? Ou bien simplement parce que le récit ne s'y prêtait pas... le titre même de ce tome ( pas d'ordre) finit de prouver là une volonté de proposer une alternative, d'insister sur son caractère particulier...
Et pour finir, un mot sur les graphismes assurés par Pierre-Denis Goux, qui donne vie aux nains de manière majestueuse. En ce qui me concerne, je considère que celui ci a marqué profondément le dessin en fantasy en donnant son caractère graphique au nain, l'imposant presque comme une référence du genre, une nouvelle ère dans le crayonné de poilus...
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