"Flippouiller", c'est le mot qu'utilise Emilia pour décrire ce moment de lucidité après avoir quitté une situation dans laquelle on s'est laissé absorber. Cest ce nœud à l'estomac quand l'angoisse s'installe et qu'on se demande si on a fait le bon choix. Cest un moment comme celui-là, quand je suis seule avec mes pensées pour unique compagnie. Quand je me demande si ce que je viens de faire m'a fait du bien ou du mal.
Nous avons été systématiquement rabaissés, et ces opinions négatives sont enracinées très profond en nous, comme de mauvaises herbes. La moindre goutte d'insécurité arrose le sol autour, et une fois qu'elles ont commencé à pousser, il peut sembler impossible de les arrêter. Mais ce n'est pas impossible, il suffit d'une personne pour les arracher par la racine et recommencer aussi souvent que nécessaire.
Pardonner aux gens qui ne cessent de te décevoir, c’est comme mettre systématiquement ta main dans le feu et croire que, cette fois, tu ne vas pas te brûler.
-Tu as déjà entendu parler de l'effet papillon ?
-Les papillons, je connais bien, oui. J'en ai une centaine qui vit dans mon ventre en ce moment même, et ils se mettent tous à s'agiter quand tu es près de moi.
Ne pars pas. Ne t’en va pas de l’endroit où tu te sens chez toi. De la famille que tu t’es choisie.
En tout cas, si tu couches avec qui que ce soit sur le site, le seul endroit où tu vas te retrouver, c'est enterrée dans la forêt quand je t'aurai tuée.
Je suis quasiment sûr que les pipes d'anniversaires sont inscrites dans la Constitution.
En matière d'hommes, j'ai placé la barre de mes attentes plus bas que la fosse des Mariannes.
Je veux te protéger des opossums et des requins et, à l'occasion, quand tu en as besoin, de toi-même.
-Si c'est un requin-bouledogue, on est fichus tous les deux parce que je t'entraînerai avec moi. Tu es plus grand, tu as sûrement meilleur goût.
-Crois-moi, tu as un goût délicieux.
Nous sommes tous les deux stupéfaits par ce que je viens de dire.