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Critique de cherieblossom
Stella Fortuna II est une jeune fille tout ce qu'il y a de plus normal, belle, intelligente et à la forte personnalité qui vit en Italie avec ses parents et sa petite soeur Cettina. C'est dans la campagne calabraise que démarre son histoire qui n'est pas facile du tout. Une grande soeur, Stella Fortuna I, décédée des années plus tôt, de durs labeurs pour subvenir aux besoins de la famille qui ne roule pas sur l'or, mais surtout une sorte de malédiction qui semble peser sur ses épaules depuis son plus jeune âge. En effet, quelqu'un ou quelque chose en veut à Stella, lui faisant vivre un enfer. Durant son existence qui la mènera aux Etats-Unis en tant qu'immigrée avant le début de la guerre, Stella vivra sept ou huit situations de mort imminente plus horribles les unes que les autres. Brûlée, éviscérée, quasi noyée, violée ... la pauvre Stella n'est pas aux bouts de ses peines et en vient à se demander si le fantôme de sa grande soeur décédée ne serait pas derrière tout ça, lui refusant de vivre alors qu'elle n'y a pas eu droit. Mais Stella est une battante et se remet de toutes les épreuves que la vie met en travers de son chemin. Toutes sauf une, Carmelo, un homme qui va lui faire mettre un trait sur une promesse qu'elle s'était faite des années plus tôt en se jurant de ne jamais se marier ni de fréquenter un homme 😖
Cette saga familiale est autant délirante que réaliste. Les situations cocasses s'enchainent pour Stella et pourtant on se rend compte que n'importe laquelle de ses situations pourrait se produire dans nos vies à nous également ... Cela permet de se rendre compte que le danger peut être partout et surtout là où on ne l'attend pas, nous permettant de relativiser sur nos petits tracas du quotidien qui au final sont bien souvent ridicules à côté. J'ai trouvé l'histoire poignante et les thèmes abordés extrêmement intéressants tels que la condition de la femme, les diktats imposés aux femmes par la société (le fameux combo mariage/bébé sinon tu as raté ta vie 😡), l'immigration avant la guerre, les violences (domestiques, conjugales et autres), ainsi que la résilience. On se rend compte à quel point un être humain peut TOUT encaisser et se relever. Rajoutez à tout ça des histoires de secrets de famille et vous obtenez une superbe lecture.
Une superbe lecture malgré tout très dure et qui m'a plusieurs fois retournée l'estomac. Des scènes d'inceste, de viol et de violences étaient très dures à lire en plus de toutes les situations de mort imminente vécues par Stella et j'ai dû faire une pause dans ma lecture à plusieurs reprises. Des pauses nécessaires je pense car le roman fait quand même près de 600 pages et qui vous permettront de vous ressaisir car on se prend vite au jeu en s'identifiant au personnage malgré nous. On ressent sa colère, sa haine et sa tristesse ce qui peut vite être perturbant si on n'a pas le coeur bien accroché. Un roman que je ne mettrai pas entre toutes les mains (âmes trop sensibles s'abstenir), mais dont vous vous souviendrez longtemps croyez-moi !
Cette saga familiale est autant délirante que réaliste. Les situations cocasses s'enchainent pour Stella et pourtant on se rend compte que n'importe laquelle de ses situations pourrait se produire dans nos vies à nous également ... Cela permet de se rendre compte que le danger peut être partout et surtout là où on ne l'attend pas, nous permettant de relativiser sur nos petits tracas du quotidien qui au final sont bien souvent ridicules à côté. J'ai trouvé l'histoire poignante et les thèmes abordés extrêmement intéressants tels que la condition de la femme, les diktats imposés aux femmes par la société (le fameux combo mariage/bébé sinon tu as raté ta vie 😡), l'immigration avant la guerre, les violences (domestiques, conjugales et autres), ainsi que la résilience. On se rend compte à quel point un être humain peut TOUT encaisser et se relever. Rajoutez à tout ça des histoires de secrets de famille et vous obtenez une superbe lecture.
Une superbe lecture malgré tout très dure et qui m'a plusieurs fois retournée l'estomac. Des scènes d'inceste, de viol et de violences étaient très dures à lire en plus de toutes les situations de mort imminente vécues par Stella et j'ai dû faire une pause dans ma lecture à plusieurs reprises. Des pauses nécessaires je pense car le roman fait quand même près de 600 pages et qui vous permettront de vous ressaisir car on se prend vite au jeu en s'identifiant au personnage malgré nous. On ressent sa colère, sa haine et sa tristesse ce qui peut vite être perturbant si on n'a pas le coeur bien accroché. Un roman que je ne mettrai pas entre toutes les mains (âmes trop sensibles s'abstenir), mais dont vous vous souviendrez longtemps croyez-moi !
