Deuxième roman pour cet auteur, après
Terminus Belz.
Avant de faire cette critique, je suis allé voir la critique que j'avais posté après la lecture de son premier opus, cela donnait ça: « Le résultat reste toutefois très agréable à lire, et ce premier roman sera très certainement suivi par d'autres, qui seront certainement plus fignolés, ne laissant pas de côté certains détails qui auraient mérités d'être plus approfondis dans "
terminus Belz »
Et j'avais raison, car je pense qu'avec ce roman,
Emmanuel Grand a franchi un cap dans le polar. Certes, et je comprends certaines critiques d'autres lecteurs, il faut entrer dedans, car au début, entre l'Indochine et l'Algérie, il y a de quoi perdre un peu la boule, et puis, d'un seul coup d'un seul, on se tretrouve dans une ancienne cité industrielle du nord de la France, avec son taux d'inactivité et tous les aléas qu'entraine cette situation.
Trafic, drogue, chomage, vieilles rancunes, et bien sur, les flics avec leur quotidien pas toujours couleur rose bonbon.
Emmanuel Grand nous livre un bon roman, ou parfois il faut s'accrocher un peu pour ne pas perdre le fil, car entre l'actuel et le passé, c'est parfois un peu trouble, mais c'est aussi là où l'auteur veut nous mener.
Voilà, deuxième essai réussi, le troisième, à n'en pas douter, sera encore meilleur...