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Critique de umezzu


Revoilà le Grangé haletant, auteur de page-turner qu'on ne peut plus lâcher jusqu'au bout de la nuit. Ces derniers livres ronronnaient : l'auteur poussait à l'extrême des vices, sans trop se soucier de la véracité. Non que cette Dernière chasse soit franchement plus réaliste, mais au moins l'enquête reste à la frontière tenue entre le possible et l'irréel. Un peu comme l'était Les Rivières pourpres.

D'ailleurs après tant d'années (plus de vingt), Grangé se décide à ressortir le commissaire Niemans. Il l'associe cette fois à Ivana Bogdanovic, jeune lieutenant dont le destin a été de rencontrer à trois moments clés de sa vie le commissaire finissant. Leur duo est chargé de venir aider les pandores alsaciens et leurs homologues du Bade-Wurtemberg suite au meurtre lors d'une chasse à courre dans une forêt française d'un jeune milliardaire allemand. Tout dans le décès évoque la pirsch, cette méthode de chasse ancestrale où le chasseur dépèce l'animal.
Niemans et Bogdanovic foncent en territoire allemand interroger la soeur de la victime, co-dirigeante du grand groupe d'électronique qu'ils possédaient. Une affaire de famille, menée par des nobles souabes, transmise de générations en générations. L'actuelle comtesse vit au centre de bois inextricables en Forêt Noire. Une visite qui n'est que le début de révélations qui vont sérieusement secouer le duo, et leur homologue allemand, Kleinert.

Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu un Grangé avec autant de plaisir. Certes l'intrigue reste celle d'un polar sombre et sanglant, mais sans trop d'excès, ou de grand-guignol. La transposition cinématographique du récit en ferait un film nerveux, avec quelques scènes un peu surréalistes (que Grangé lui même place dans la lignée de Mad Max).
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