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Critique de belette2911


♫ J'étais tranquille j'étais pénard, j'me promenais dans la ruelle, quand tout à coup mon panard, a trébuché sur une morte pas belle ♪

Le docker Harry Parker a buté sur le cadavre d'une femme dans une ruelle pas très claire et en fichant le camp, il est rentré dans la bedaine d'un cogne qui passait par là.

Nouvelle enquête pour l'inspecteur Ben Ross qui est bien embêté car il impossible de mettre une identité sur cette femme.

Petit à petit, à l'aide de sa femme, il va commencer à en savoir un peu plus, mais malgré tout, l'enquête est dans une impasse, les policiers ont des tas d'indices et, telles des diseuses de bonne aventure, ils les lancent en l'air pour voir où ils retombent.

Ce qu'ils leur faudrait, ce sont des preuves et ils n'en ont pas !

Cette sixième aventure du couple Lizzie Martin / Ben Ross ne souffre pas de temps mort, il se lit avec avidité et on prend toujours plaisir à suivre Lizzie dans ses petites enquêtes sur le côté, aidant son mari du mieux qu'elle peut, au grand dam du Superintendant Dunn.

Il est un fait qu'une enquête avec au centre un prêteur sur gages, usurier, ça sent le déjà-lu dans une autre série de roman mettant aussi un couple flic/épouse en scène, et il s'agit bien entendu du duo Thomas et Charlotte Pitt.

Mais comme je dis toujours, depuis que la littérature policière existe, des enquêtes sur la mort d'un usurier, ça doit courir les rues ! Vu que les deux duos sont différents dans leur manières d'être, je ne saurais dire si plagiat il y a, inspiration, sans doute, ou alors, coïncidence.

Beaucoup de mystères dans cette nouvelle enquête, notamment à cause du fait qu'il y a un seul suspect et qu'il ne fait pas vraiment criminel sanguinaire mais plus enfant gâté qui ne pense qu'à son nombril et au fait que sa soeur sera toujours là pour lui sauver les miches.

De plus, j'avais beau me creuser les méninges, je n'en voyais pas d'autres car ces personnes là n'avaient pas de mobile valable pour tuer la prêteuse sur gages. Je ramais, et pourtant, j'aurais dû lire mieux les indices et j'aurais compris. Pour la peine, Holmes me donnera une fessée…

Ce que j'apprécie le plus, dans cette saga, ce sont les personnages principaux, tout d'abord, les secondaires qui ne sont pas laissé au hasard et les incursions dans le monde moins clinquant de la société de Londres, là où une partie des personnages secondaires prennent toute leur importance.

Dans ces pages, j'en ai croisé quelques que j'aurais baffé avec plaisir, qu'ils soient de la haute comme le jeune Wellings et tante Parry ou de basse extraction comme Britannia Scroggs qui, mise en image, me donnait l'impression d'une caqueteuse râleuse juste bonne à causer haut et fort.

Un très bon moment de lecture, une résolution que je n'ai pas vu venir, des incursions dans le monde d'en bas, le Londres des abysses (mais pas encore au fond des abysses), la haute société qui prend sont petit-déjeuner au lit, fait sa correspondance au lit et ne doit s'en extirper que vers les midi…

Toujours instructif, cette série, comme l'est aussi celle avec le couple Pitt. Une peinture de la société victorienne qui joue sur deux tableaux, entre deux monde diamétralement opposé, deux mondes qui se rejoignent plus souvent qu'on ne pourrait le penser.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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