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Critique de Phinette
Dans cette nouvelle enquête de Benjamin et Lizzie Ross, il est question de clowns, de chapeaux à ruban de soie et de détectives privés. Un célibataire, bien sous tous rapports, locataire d'une veuve quaker, est assassiné dans son domicile, tout près de la maison de Lizzie et Ben. Il faut dire qu'il est commode d'avoir un voisin inspecteur à Scotland Yard. Commence alors une double enquête qui nous emmènera jusqu'au fin fond du Yorkshire.
Comme les trois premiers tomes de la série, ce quatrième est agréable, l'enquête démarre doucement, les premiers interrogatoires soulèvent les premiers secrets. Puis l'intervention de Lizzie fait décoller l'enquête à grands coups de pistes cruciales négligées par la police. Ce qui n'est pas sans déplaire à son inspecteur de mari et au supérieur de celui-ci, le superintendant Dunn. Il n'est pas convenable pour une femme d'avoir un flair infaillible pour le crime.
Dans cette série, j'apprécie et je regrette un peu toujours les mêmes choses. D'abord le type d'enquête reste très similaire de tome en tome ; le meurtre d'un personnage apparemment sans histoire, une enquête qui peine à démarrer mais s'accélère à partir de la seconde moitié du livre – et souvent, du second meurtre – et enfin, une résolution en apothéose dans les deux derniers chapitres. Les personnages sont, quant à eux, très attachants, mais on n'en découvre pas grand-chose dans ce nouvel opus. Lizzie est un peu tête brûlée, Ben réprouve son attitude téméraire et voilà pour la psychologie des personnages telle qu'elle est développée dans ce tome quatre.
Restent l'écriture et l'époque qui sont quant à elles respectivement très agréable et très bien rendue. Ann Granger maîtrise son sujet et nous livre avec ironie piques et anecdotes sur les moeurs de l'époque.
Je me trouve, à la relecture, plutôt dure avec ce chapitre des aventures des Ross. Rien n'est fondamentalement moins bon dans ce tome que dans les précédents. Mais voilà, rien n'y est vraiment meilleur non plus. Cela dit, le résumé du cinq qui vient juste de paraître – et évidemment de rejoindre mes étagères – m'a accrochée. Alors je rempile ! Moi, accro ? du tout !
Lien : http://leclubdesnatifsduprem..
Comme les trois premiers tomes de la série, ce quatrième est agréable, l'enquête démarre doucement, les premiers interrogatoires soulèvent les premiers secrets. Puis l'intervention de Lizzie fait décoller l'enquête à grands coups de pistes cruciales négligées par la police. Ce qui n'est pas sans déplaire à son inspecteur de mari et au supérieur de celui-ci, le superintendant Dunn. Il n'est pas convenable pour une femme d'avoir un flair infaillible pour le crime.
Dans cette série, j'apprécie et je regrette un peu toujours les mêmes choses. D'abord le type d'enquête reste très similaire de tome en tome ; le meurtre d'un personnage apparemment sans histoire, une enquête qui peine à démarrer mais s'accélère à partir de la seconde moitié du livre – et souvent, du second meurtre – et enfin, une résolution en apothéose dans les deux derniers chapitres. Les personnages sont, quant à eux, très attachants, mais on n'en découvre pas grand-chose dans ce nouvel opus. Lizzie est un peu tête brûlée, Ben réprouve son attitude téméraire et voilà pour la psychologie des personnages telle qu'elle est développée dans ce tome quatre.
Restent l'écriture et l'époque qui sont quant à elles respectivement très agréable et très bien rendue. Ann Granger maîtrise son sujet et nous livre avec ironie piques et anecdotes sur les moeurs de l'époque.
Je me trouve, à la relecture, plutôt dure avec ce chapitre des aventures des Ross. Rien n'est fondamentalement moins bon dans ce tome que dans les précédents. Mais voilà, rien n'y est vraiment meilleur non plus. Cela dit, le résumé du cinq qui vient juste de paraître – et évidemment de rejoindre mes étagères – m'a accrochée. Alors je rempile ! Moi, accro ? du tout !
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