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Critique de bdelhausse


Ce tome 6 est la suite immédiate du tome 5 qui voyait la team Vaillant faire un triplé aux 24h du Mans. Fort de ce succès, Mr. Vaillant père envisage de se déployer en Amérique. Il faut courir, gagner et vendre des voitures. Pari difficile... vais-je spoiler et dévoiler le fin mot de l'histoire?

Sans rire, c'est un des points les moins emballants des premiers tomes des aventures de Michel Vaillant. le suspense final est assez faible. Les péripéties pour arriver au terme du tome sont souvent fort envolées, rythmées, intenses. Mais au bout du compte, le lecteur se retrouve avec l'habituelle morale assénée par Jean Graton... sur l'air double du "amitié virile" et "comportement vertueux".

La fine équipe de la team Vaillant arrive aux States. On remarque immédiatement un Steve Warson grognon, soupe au lait, préoccupé. Mais taciturne et peu enclin à se livrer. La première course se déroule assez mal. Les pilotes européens sont chambrés et malmenés. Steve Warson semble avoir des problèmes mécaniques. Mais se pourrait-il qu'il simule ces pannes? le mystère est entier... (enfin on disait que...)

Jean Graton prend son temps pour dérouler son histoire. Une course à travers le Mexique s'organise. Il s'agit d'une course très mouvementée, qui a connu quelques éditions mais ne s'organise plus à cause des problèmes d'émeutes et de foule au bord des pistes. Et puisque l'on est au Mexique, Michel Vaillant et Steve Warson retrouvent Kramer... sombre individu croisé au Mans. Il est interdit de course un peu partout, mais pas au Mexique... La pression monte sur les Vaillant. Car ils n'ont aucun véhicule pour faire de la piste rocailleuse. Ils sont sûrs de perdre. Adieu le marché américain...

Jean-Pierre, resté en France, va faire trimer ses équipes pour avancer la livraison de la Vaillant le Mans G.T., deux bolides seront livrés. Les pilotes Vaillant peuvent donc prendre part à la course.

Mais Steve Warson semble encore vouloir saboter la course et empêcher les Vaillant de la remporter. Heureusement que Steve Warson a du caractère et un sens de l'honneur à toute épreuve.

Jean Graton émerveille toujours avec ses dessins de bolides. Il a potassé les paysages également. Il s'amuse avec les clichés américains, rodéo, etc., comme il l'avait fait dans le tome 4 en dessinant un terril lors d'une incartade en Belgique. Ici, on a la SABENA, compagnie belge de transport aérien, fort en vogue à l'époque. Les uniformes des hôtesses, ceux des forces de l'ordre... tout cela est rendu à la perfection. On sent le souci du détail, de l'exactitude.

Et la quantité... 63 planches. Découpage minutieux, très classique, avec parfois 12 ou 13 petites cases sur une planche. C'est Byzance. Malheureusement, la place prise par les dialogues rend les choses un peu moins plaisantes à lire. C'est toujours assez verbeux et moralisateur, ce qui est dommage.
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