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Critique de AMR_La_Pirate
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Calman-Levy pour la découverte de ce thriller suédois de Camilla Grebe, L'Archipel des lärmes…
Un réel dépaysement à Stockholm…
Une série de meurtres atroces par le modus operandi ; en effet, les victimes, toutes des femmes, sont retrouvées clouées au sol, battues à mort.
Un choix particulier de proies : des femmes célibataires, qui travaillent et élèvent seules un enfant…
Un quartier de la ville, avec son jardin public…
Une intrigue échelonnée dans le temps avec un premier meurtre en 1944, puis dans les années 1970, les années 1980 et enfin, de nos jours, en 2019… Un « assassin des bas-fonds » intemporel…
Un titre français sur lequel je me suis longtemps interrogée, ne parvenant à trouver une explication pour le ä de « lärmes »…
L'originalité du récit vient des portraits féminins associés à chaque période. Les policières mises ainsi en avant illustrent, chacune à son époque et en fonction du poste occupé, la manière dont le personnel féminin a, peu à peu, été admis et accepté dans les commissariats. Dans les années 1940, elles étaient embauchées comme simples auxiliaires ; à la fin des années 1960, elles ne pouvaient pas encore aller sur le terrain…
Ce roman de Camilla Grebe a donc une véritable portée sociétale avec, en outre, la qualité des thématiques abordées autour du travail des femmes, du droit à l'avortement, des violences qu'elles subissent…
Une histoire qui « se répète, forme des cercles comme si elle tentait de se mordre la queue »… Je me suis sentie happée par cette narration concentrique, chaque policière revenant sur les enquêtes passées et apportant sa pierre à l'édifice.
C'est captivant, addictif, déstabilisant.
Une réussite.
#LArchipeldeslarmes #NetGalleyFrance
Lien : https://www.facebook.com/pir..
Un réel dépaysement à Stockholm…
Une série de meurtres atroces par le modus operandi ; en effet, les victimes, toutes des femmes, sont retrouvées clouées au sol, battues à mort.
Un choix particulier de proies : des femmes célibataires, qui travaillent et élèvent seules un enfant…
Un quartier de la ville, avec son jardin public…
Une intrigue échelonnée dans le temps avec un premier meurtre en 1944, puis dans les années 1970, les années 1980 et enfin, de nos jours, en 2019… Un « assassin des bas-fonds » intemporel…
Un titre français sur lequel je me suis longtemps interrogée, ne parvenant à trouver une explication pour le ä de « lärmes »…
L'originalité du récit vient des portraits féminins associés à chaque période. Les policières mises ainsi en avant illustrent, chacune à son époque et en fonction du poste occupé, la manière dont le personnel féminin a, peu à peu, été admis et accepté dans les commissariats. Dans les années 1940, elles étaient embauchées comme simples auxiliaires ; à la fin des années 1960, elles ne pouvaient pas encore aller sur le terrain…
Ce roman de Camilla Grebe a donc une véritable portée sociétale avec, en outre, la qualité des thématiques abordées autour du travail des femmes, du droit à l'avortement, des violences qu'elles subissent…
Une histoire qui « se répète, forme des cercles comme si elle tentait de se mordre la queue »… Je me suis sentie happée par cette narration concentrique, chaque policière revenant sur les enquêtes passées et apportant sa pierre à l'édifice.
C'est captivant, addictif, déstabilisant.
Une réussite.
#LArchipeldeslarmes #NetGalleyFrance
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