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Critique de Goewin


Flamboyant, magique, épique, bouleversant, envoûtant…

Hérodias, grande prêtresse d'Avalon, accompagnée du seigneur Adalrik, jarl du clan des loups blancs, du seigneur Goulven et de Cadoc, ancien grand druide converti au christianisme, doit se rendre à la Cité d'Ys afin d'y rencontrer la princesse Dahud. En effet, seule Dahud peut lui indiquer la porte du Royaume des fées et de sa reine Titania, seule capable de l'aider à sauver Avalon et ses croyances. Les chrétiens menés par le moine Gwenolé se sont alliés à la magie d'Azgor et la croyance aux anciens dieux est en grand péril. de plus, Hérodias sait au fond de son coeur que son bien-aimé Kai est toujours vivant et elle est sûre de pouvoir le ramener à la vie avec l'aide de Titania.

Le voyage s'annonce difficile avec une Hérodias plus libre et déterminée que jamais et un Adalrik qui ne cesse de fulminer et de rêver de combats plutôt que de diplomatie. le moins qu'on puisse dire, c'est que la confiance est loin de régner au sein du groupe. Hérodias se méfie de Cadoc qu'elle considère comme un traître. Adalrik partage sa suspicion et n'éprouve pas davantage de confiance en Goulven, coupable de s'être converti au christianisme avant d'être revenu à la foi aux anciens dieux. La route vers Ys est périlleuse et il leur faut éviter les soldats chrétiens qui sont partout et qui mettent à feu et à sang les villages de ceux qu'ils considèrent comme des païens, tout cela sur l'ordre de l'infâme moine Gwenolé. Leur première étape les mène chez le seigneur Mordred, jumeau de Goulven et fils de la grande prêtresse Morgane. Adorateur du dieu unique, il est appelé le parricide pour avoir tué son père, le roi Arthur. Mais il n'est pas que cela et il se bat pour l'équilibre des croyances. Sera-t-il un allié ou un ennemi ?

J'ai été complètement envoûtée par ce second tome des « Épopées Avalonnienes ». le danger est partout et Sara Greem, en druidesse initiée, nous partage avec générosité et amour ses connaissances des rituels druidiques et des contes celtiques. Ses personnages sont magnifiques. Hérodias est une belle âme, pleine de courage et d'empathie. En tant que grande prêtresse d'Avalon, sa tâche est rude : le salut d'Avalon, de Kai, de la foi dans les anciens dieux repose sur ses épaules. Généreuse, sensible, courageuse et miséricordieuse, elle n'hésite pas un instant à se mettre en danger pour secourir son ennemie. Un autre personnage que j'aime beaucoup, c'est Adalrik, le seigneur viking. Pour lui, l'amitié n'est pas un vain mot et c'est vraiment un homme d'honneur et de coeur. Ses chamailleries avec Goulven m'ont bien fait rire et lui ont valu maints coups de bâton de la part de Cadoc. Et puis, il y a les nouveaux personnages : le mystérieux porteur de lumière, le dangereux hôte de marque Luigi Siferio, comte du Latium, fils du pape Evaristo II ; la belle et fantasque princesse d'Ys, Dahud, surnommée la capricieuse par Adalrik, seule capable de mener Hérodias et ses amis à la Porte des fées, mais également seule détentrice de la clé de la Porte de bronze qui protège la Cité d'Ys des flots dévastateurs. Enfin, nous avons Lutuz-Nog, le korrigan qui va demander son aide à Hérodias et qui va se montrer un allié de poids. Il m'a émue, j'ai été touchée par la tristesse du Petit Peuple, du Peuple élémentaire trahi par les humains. J'ai retrouvé avec joie Hermès, le fidèle compagnon à plumes d'Hérodias, qui n'hésite pas à jouer du bec pour la conduire où il veut ou pour l'empêcher de se tromper.

Sara Greem est une fée, une enchanteresse. Par la magie de sa plume, elle m'a transportée dans la Cité d'Ys. J'ai découvert la splendeur de son architecture, ai erré dans ses rues et dans les couloirs de son palais. J'ai tremblé pour nos quatre amis durant tout leur séjour dans la Cité mythique et j'ai fait le coup-de-poing avec eux. Car il y a de nombreuses batailles, épiques, hallucinantes de vérité.

L'auteure nous partage également de belles légendes celtiques et en particulier celle de Deirdre, Conchobar et Noise. Hérodias et ses compagnons peuvent compter sur le soutien de Manannan Mac Lir, le dieu des mers. Sur leur route, ils rencontreront des grues au caractère de mégères et des sangliers sacrés ; « ce noble animal représente l'esprit guerrier et l'invincibilité. Il est tout particulièrement associé aux druides, puisque tout comme eux, il entretient un rapport étroit avec la forêt. » Les banshees, messagères de la mort, feront un raid meurtrier sur Ys. Sara Greem nous fait découvrir le rituel de Tantad ainsi que la magnifique prière “à notre Père Soleil, Belenos. le dieu Belenos symbolise le feu”.

Je pourrais encore longtemps vous parler de ce second tome des « Épopées Avaloniennes » tant il m'a subjuguée, charmée, envoûtée… Sara Greem possède le don de vous immerger dans son univers, de faire revivre ceux que l'on appelle les anciens Dieux et le Petit Peuple. Lutuz-Nog est devenu un ami cher ainsi qu'Hermès. Je les ai quittés à regret alors qu'ils pénètrent dans le royaume des fées. Mais il me faudra attendre la parution du troisième tome pour pouvoir les suivre.

Je n'ai qu'un seul souhait, vous avoir donné envie de les découvrir et de devenir à votre tour des amoureux d'Hérodias, Kai, Adalrik, Cadoc, Merlin, Morgane, Viviane, Avalon…
Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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