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Critique de tremb77


Ames indociles s'inscrit dans la lignée de Corps impatients et Coeurs insoumis. Je n'ai pas lu le premier et lu le second en voyant que Caliopé était la petite soeur de Dante, personnage du second. Ce roman peut être lu de façon indépendante, même si avoir lu Coeurs insoumis m'a permis de mieux cerner l'enfance sous la domination de Vito Lazzari, le père tout puissant, bourreau de la famille.

Calliopé est une jeune styliste un brin perchée. Elle a vécu jusqu'à présent dans l'ombre de son père, homme d'affaire renommé, d'apparence altruiste, mais un tyran dans l'intimité. Dans le second opus on avait découvert la pièce noire où il enfermait ses enfants. Coups pour ses frères, sa mère, blessures psychologiques pour elle. Personne n'était épargné.
A 16 ans elle est tombée enceinte. Son père l'a fait accoucher au loin, son bébé lui est arraché sans qu'elle puisse même le voir. Blessure cachée aux yeux de tous, fêlure qu'elle tente de combler plus de cinq ans plus tard. Une lettre lui permet de retrouver la trace de sa petite fille.
A l'autre bout des Etats Unis, une petite toute aussi sauvageonne qu'elle, une enfant méfiante, ayant déjà eu des coups durs. A côté d'elle un père un roc, un businessman sans l'être au détriment de la petite Willow. Mais aussi jeune, bien trop pour l'avoir adoptée. Beau à déstabiliser Calliopé, imperturbable face à son bon brin de folie, stable face à ses fêlures.
Trois âmes qui vont apprendre à se découvrir, s'apprivoiser.
Les blessures à l'âme de Calliopé sont bien exploitées, le style est fluide avec de nombreux rebondissements. le peu d'Emma Green que j'ai lu les scènes étaient assez présentes mais là elles sont plus dosées, l'histoire, la reconstruction de Calliopé sont plus mis en avant.
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