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Critique de Ogusta
Acheté pour le CDI et lu dans ce but.
Ce recueil de chroniques humaines (John Green nous prévient : Bienvenue dans l'anthropocène) est extrêmement positif et d'une écriture simple, un brin poétique, laquelle conviendra très bien aux jeunes lecteurs. D'ailleurs chaque chronique est assez indépendante et le "petit" lecteur pourra se contenter de deux ou trois moments délicieux ou horribles, toujours très actuels, notés sur 5 à la manière Tripadvisor. C'est terriblement humain.
John Green m'a arraché pas mal de sourires notamment quand il évoque notre vénération pour le gazon, son goût pour super Mario ou le soda. Toutes ces petites perles pas toujours très éthiques mais qui rendent la vie belle. Un véritable bol d'air frais.
Attention ce livre est aussi émouvant, l'auteur y évoque sans détour notre capacité d'émerveillement (ça me donnerait presque envie d'aimer à nouveau l'humain, moi qui vire misanthrope) et la folle aventure des antibiotiques contre le staphylocoque doré ou autres joyeusetés (John Green l'a écrit en 2020) qui finalement font juste partie de la vie en tant que bactéries ou virus aspirant à vivre, comme le lierre et comme nous.
Enfin, j'aime les réflexions philosophiques sur la vie, la mort et le temps que nous occupons sur cette terre que nous conduisons à sa perte. C'est John Green qui l'écrit, beaucoup mieux que moi : "je vis dans un monde blessé, et je sais que je suis la blessure : la Terre détruisant la Terre au moyen de la Terre".
Ce livre est en bonus un beau recueil de citations du monde entier et certaines sont simplement sublimes.
Une bonne façon de faire découvrir aux jeunes que les hommes réfléchissent parfois sur le monde qu'ils habitent avec sagesse.
Un bon livre pour mon CDI et quelques belles soirées de juin bien employées.
Ce recueil de chroniques humaines (John Green nous prévient : Bienvenue dans l'anthropocène) est extrêmement positif et d'une écriture simple, un brin poétique, laquelle conviendra très bien aux jeunes lecteurs. D'ailleurs chaque chronique est assez indépendante et le "petit" lecteur pourra se contenter de deux ou trois moments délicieux ou horribles, toujours très actuels, notés sur 5 à la manière Tripadvisor. C'est terriblement humain.
John Green m'a arraché pas mal de sourires notamment quand il évoque notre vénération pour le gazon, son goût pour super Mario ou le soda. Toutes ces petites perles pas toujours très éthiques mais qui rendent la vie belle. Un véritable bol d'air frais.
Attention ce livre est aussi émouvant, l'auteur y évoque sans détour notre capacité d'émerveillement (ça me donnerait presque envie d'aimer à nouveau l'humain, moi qui vire misanthrope) et la folle aventure des antibiotiques contre le staphylocoque doré ou autres joyeusetés (John Green l'a écrit en 2020) qui finalement font juste partie de la vie en tant que bactéries ou virus aspirant à vivre, comme le lierre et comme nous.
Enfin, j'aime les réflexions philosophiques sur la vie, la mort et le temps que nous occupons sur cette terre que nous conduisons à sa perte. C'est John Green qui l'écrit, beaucoup mieux que moi : "je vis dans un monde blessé, et je sais que je suis la blessure : la Terre détruisant la Terre au moyen de la Terre".
Ce livre est en bonus un beau recueil de citations du monde entier et certaines sont simplement sublimes.
Une bonne façon de faire découvrir aux jeunes que les hommes réfléchissent parfois sur le monde qu'ils habitent avec sagesse.
Un bon livre pour mon CDI et quelques belles soirées de juin bien employées.
