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Critique de Takalirsa


Loin de ses romans habituels, John Green nous livre ici des chroniques sur des sujets très variés (la grotte de Lascaux, Gatsby le Magnifique, les oies bernaches, les ours en peluche, Disney World, les supérettes Piggly Wiggly…). C'est dans un contexte bien particulier que l'auteur s'est lancé dans cette entreprise : une maladie (la labyrinthite) et le coronavirus.
Au départ j'ai été déstabilisée par ce mélange d'autobiographie et d'avis sur le monde. Et peu à peu, j'ai été touchée par le fait que John Green s'exprime en toute sincérité, n'hésitant pas à se montrer vulnérable. Ce texte révèle un esprit en constante ébullition, curieux de tout. le moindre événement, la moindre observation sont matière à réflexion sur notre société et son (dys)fonctionnement.

Ainsi, en s'intéressant à la comète de Halley, John Green amène à relativiser les petits faits de la vie personnelle et même humaine, nous ramenant à l'échelle de la planète. Un coucher de soleil ravive notre capacité d'émerveillement. Des cartes à gratter odorantes font réfléchir au fonctionnement de la mémoire et des souvenirs. Toutes ses anecdotes, rigoureusement documentées, mettent en avant l'ampleur de la domination de notre espèce sur les autres et le poids des intérêts individuels face aux valeurs humaines et écologiques.

En postface, John Green conclut qu'au bout du compte, « nous sommes tout petits, très fragiles, merveilleusement et horriblement éphémères »… N'oublions pas pour autant « la stupéfaction de respirer sur cette planète qui respire » !
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