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Critique de CamKessler


J'étais tentée par ce livre du seul fait que John Green en soit l'auteur. Après avoir lu Flocons d'amour, et une nouvelle de lui (et avoir adoré) j'étais partie pour lire le théorème des Katherine, bien que le résumé m'intrigue bizarrement.

19 Katherine ? J'avais envie de plaindre Colin en lisant ce résumé.. C'est ce qui m'a donné envie de lire ce livre, l'étrange "malédiction" des Katherine. Si pour moi, cette histoire de John Green n'égale pas la nouvelle que j'avais lu, je m'attendais à moins aimer encore que ce que j'ai aimé ce roman !

Le style de l'auteur est très particulier, son histoire est particulière, étrange, un brin fofolle par de nombreux points. Elle nous emmène dans quelque chose de rocambolesque, à peine croyable, mais tout au long du livre, j'ai bien rit avec Colin, Hassan et Lindsay.. C'est aussi un humour particulier, mais fort agréable. La plume de l'auteure est simple, facile à lire. Ses phrases ont parfois de drôles de tournures, mais c'est ce qui fait que le théorème de Katherine est unique, spécial.

L'histoire en elle même peut être difficile à comprendre au début, mais on se rend vite compte qu'elle est bien plus facile qu'on ne le croyait. On commence avec un Colin, garçon surdoué travaillant 10 heures par jour, qui vient de se faire largué, pour la dix-neuvième fois, par la dix-neuvième Katherine avec qui il était sorti. Mais cette Katherine là est particulière, c'est ce qu'on l'on comprend tout au long du texte, et au milieu une révélation nous est faite, bien étonnement, d'ailleurs ! Donc, au départ, à Chicago, Colin est effondré, et pour le remettre sur pieds, Hassan, son meilleur ami, qui tout au long n'a de cesse de nous faire rire avec ses plaisanteries et ses phrases sérieuses, mais c'est Hassan, une force particulière sort de ce personnage, qui déteint dans l'histoire, alors qu'au tout début, Colin peut nous paraitre Fade.

Ainsi, nos deux amis partent en vadrouille en voiture, et atterrisse à GutShot, Tennessee. Ce qui en devait être qu'un petit tour touristique va se prolonger en travaux estivaux, et ça pour le meilleur...ou le pire.

Le début peut paraitre lent, du fait du manque d'action, c'est ce qui semble être, comme dirait Lindsey, une histoire sans milieu, un début, une fin, mais pas de trame, pas une vraie histoire.. le début ce concentre sur Colin et son théorème, il veut alors prouvé qu'il y a un lien entre toute les Katherine qui l'a connu, et plus encore, qu'on peut deviner l'avenir d'une relation amoureuse... On tourne entre défaites et réussites interrogations... entrecoupé par la vie courante, les petites histoires des habitants de Gutshot, étonnantes, mais plaisantes.

La deuxième partie de l'histoire devient bien plus intéressante, le théorème s'affine, et même si on ne peut pas comprendre tout les chiffres mathématique, on peut comprendre le fils conducteur de ce théorème.On retrouve plus d'éléments de la vie courante, qui pourrait réellement nous arriver et moins de choses incongrues, même si celles-ci font du livre, une histoire originale. On apprend aussi à apprécier plus les personnages, Colin, le fade, devient inintéressant, et Hassan le large blagueur toujours là, Lindsey la sédentaire fille banale, qui est devenue belle, tout ces personnages qu'on a peu l'habitude de rencontrer, et qui gagne notre affection, comme Hollis, la mère de Lindsay, tout autant amusante qu'Hassan. Des personnages comme La bande d'amis à Lindsay, secondaires, nous énerves, puis nous paraisse banaux, tout en donnant à l'histoire le petit truc dont elle avait besoin.

Tout au long du texte, on attend que John Green nous donne de l'histoire de la vraie, avec un trame... et il nous satisfait enfin, un début, une fin, et un fils conducteur, rocambolesque, original, étrange, amusant, voilà comme est il . Hautement Inhabituel, la fin parait plus douce, plus logique que le reste. Quand on passe tout le livre en entier à se demander si la vie peut ou pas n'être qu'un théorème, si tout est prévisible, suivant des équations, et formules mathématiques... on obtient une réponse, une réponse qui nous satisfait et qui nous emmène vers une fin, remplie de Katherine, et en même temps, dénudé d'elles.

Une jolie fin ou Colin change, Lindsay aussi, et même un peu Hassan. Car tout ce voyage, ces jours vides et las,et ces jours remplis d'action et de mathématiques n'ont pas servit à rien comme on pourrait le penser, ils ont servit à construire une morale à une histoire qui paraissait ne pas en avoir, pourtant, elle en a même plusieurs. Des morales sur la vie, que Colin et tout les autres personnages nous apprenne bien originalement.

Donc pour conclure, ce roman était une histoire originale, qui sort un peu du lots, qui nous donne une autre vision, peu vu de la vie, comme une formule mathématique.
Lien : http://afallofbook.blogspot...
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