AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le théorème des Katherine (186)

Il se trouve que je sais depuis un certain temps que le meilleur moyen de se faire aimer est de ne pas trop aimer.
Commenter  J’apprécie          1351
- [...] J'ai toujours plus ou moins cru que tu étais homo, reconnut Colin.
- J'aurais pu, si mon meilleur ami avait été un peu plus mignon, dit Hassan.
- Moi aussi, j'aurais pu, si j'avais pu localiser ton pénis sous tes bourrelets.
Commenter  J’apprécie          340
Conclusion, tout le monde compte - peut-être moins que beaucoup, mais toujours plus que pas du tout.
Commenter  J’apprécie          320
"On peut aimer quelqu'un de toutes ses forces, se dit-il. Mais le manque sera toujours plus fort que cet amour."
Commenter  J’apprécie          260
C'est dingue ce que les gens sont capables d'inventer pour ne pas être oubliés.
Commenter  J’apprécie          190
- Où est-ce que tu as trouvé un fusil ?
- Où ? Gros malin, trouver un fusil à Gutshot, Tennessee, c'est plus facile que de choper une chlamydia dans un bordel.
Commenter  J’apprécie          170
- Tu ne t’es jamais demandée si les gens ne t’aimeraient pas plus, ou moins, s’ils pouvaient voir en toi ? J’ai toujours eu l’impression que les Katherine me larguaient au moment où elles commençaient à voir à quoi je ressemblais de l’intérieur. Exception faite de K-19. Je me suis toujours posé la question. Si les gens avaient la possibilité de me voir comme je me vois, moi, s’ils pouvaient vivre dans mes souvenirs, quelqu’un, n’importe qui, m’aimerait-il ?
- Colin ne m’aime pas. On sort ensemble depuis deux ans et il ne me l’a jamais dit. Mais je te garantis qu’il ne m’aimerait pas s’il pouvait voir en moi. (…) Mais s’il savait…
- Quoi ? Finis ta phrase.
- Je suis bidon. Je ne suis jamais moi-même. Je prends l’accent du Sud quand je suis avec les vioques ; je fais ma mordue de graphiques et de pensées profondes avec toi et la sémillante petite princesse avec Colin. Je ne suis rien. L’embêtant quand on avance dans la vie comme un caméléon, c’est qu’on arrive à un point où plus rien n’est réel. Le problème, c’est qu’on est… comment tu dis déjà ? Qu’on n’est pas important.
- Qu’on ne compte pas. Je ne compte pas.
- C’est ça, compter. Le seul point qu’on atteint, c’est celui où on compte pour du beurre.
Commenter  J’apprécie          170
- Ce n'est pas du charabia, mais la langue sacrée du Coran, la langue du Grand Calife et celle de Saladin, la plus belle et la plus complexe de toutes les langues humaines.
- On aurait dit un raton laveur en train de se racler la gorge, répliqua Lindsey.
Commenter  J’apprécie          140
- Je peux faire l'anagramme de n'importe quoi.
- N'importe quoi ?
- « Mort qui opine »
Commenter  J’apprécie          130
Elle aimait qu'on se promène le long du lac. On regardait les vagues s'écraser contre les rochers au bord du rivage. Elle prétendait qu'il n'existait qu'une seule métaphore et que c'était celle de l'eau fouettant les rochers car, de son point de vue, eau et rochers sont tout les deux perdants dans l'affaire. Et quand elle m'a largué trois mois plus tard dans le café où on s'était rencontrés, elle m'a dit qu'elle était l'eau, et moi les rochers. Et, qu'à force de se frotter l'un contre l'autre, il ne restait plus rien de nous.
Commenter  J’apprécie          130






    Lecteurs (3494) Voir plus




    {* *}