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Critique de ChtiBaboun


J'ai entendu parler de Maîtres et esclaves de Paul Greveillac à l'occasion des listes pour le Goncourt.
De plus le sujet traité, la Chine des années 50 à 80, m'intéressait diablement.
Je ne suis pas déçu de m'être lancer dans la lecture de ce roman.
Il s'agit d'une fresque de la Chine qui correspond bien au sujet du roman
Ce roman embrasse la vie politique chinoise par la propagande et la peinture officielle du régime.
Ces peintures sont souvent immenses, très réalistes et littéraires pour représenter le pouvoir.
Le livre de Paul Greveillac est à l'image de ces peintures : réaliste , historique, photographique, un peu convenu.
Peu d'émotion émane de ces fresques comme du roman Maîtres et Esclaves. C'est un constat.
A partir du personnage de Kewei, fils de paysan du Sichuan au pied de l'Himalaya, Paul Greveillac va nous raconter la transformation politique de la Chine depuis les gardes rouges, Mao, la révolution culturelle mais aussi la collectivisation des terres ,la délation ,l'enfermement ou encore la répression et la rééducation.
Kewei à des dons pour le dessin, la peinture.
C'est à partir de ce don que Paul Greveillac va construire l'histoire de Kewei et son ascension sociale et politique.
Du Sichuan aux Beaux arts à Pékin, Kewei va développer son art et côtoyer le pouvoir chinois.
Devenu membre du parti communiste, il deviendra peintre du régime.
Cette ascension sera longue,douloureuse et sera rattraper par l'histoire.
Cette fresque sur 30 ans nous permets de vivre les grands soubresauts de l'empire du Milieu.

Maîtres et esclaves est plus qu' un bon roman historique .
Sa description du peuple du Sichuan, de Pékin est remarquable. Tout comme la description des arcanes du pouvoir et des maîtres de la Chine.
Son parti pris de resserrer le roman autour de Kewei et de ces 3 femmes (mère femme et amante ) permet de mieux comprendre la condition feminine.
Mais au final il manque d'une flamme qui vous emporte.
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