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Critique de Yvan_T
Attention ! Guillaume Griffon, l'un des deux pistoleros de « Billy Wild » est de retour. Seul survivant de ce western gothique à l'ambiance atypique et noire, c'est en cavalier solitaire qu'il entame cette nouvelle saga.
L'auteur quitte le far-west et situe ce nouveau récit parsemé de cadavres près de Carson City, dans le Nevada. Divisant son récit en plusieurs chapitres distincts, l'auteur développe deux histoires complètement déjantées, qui se rejoignent de façon magistrale. La première s'articule autour de zombies affamés, tandis que l'autre, rythmée par l'action, met en scène une course-poursuite haletante et parsemée de balles. Griffon propose non seulement un scénario qui déménage et qu'il maîtrise avec brio, mais également des dialogues chiadés et des personnages truculents. le récit multiplie aussi les références cinématographiques et est savamment parsemé d'humour, à l'image de fiches de personnages totalement désopilantes, incrustées au sein du récit et ne laissant que peu d'espoir aux différents protagonistes. Tarantino n'aurait pas fait mieux !
Le découpage dynamique et la mise en images donnent d'ailleurs l'impression de quitter le 9ème art pour rejoindre celui où l'auteur du récent chef-d'oeuvre «Inglorious bastards» sévit régulièrement. le graphisme de Guillaume Griffon est toujours aussi alléchant, sa maîtrise du noir et du blanc toujours aussi impressionnante et les personnages aux tronches insolites sont à nouveau expressifs à souhait.
Action, shérifs à la gâchette sensible, horreur, truands, morts-vivants, bled paumé isolé dans le désert, science-fiction, militaire autoritaire, humour, braquage, … « Apocalypse sur Carson City », c'est de la balle !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
L'auteur quitte le far-west et situe ce nouveau récit parsemé de cadavres près de Carson City, dans le Nevada. Divisant son récit en plusieurs chapitres distincts, l'auteur développe deux histoires complètement déjantées, qui se rejoignent de façon magistrale. La première s'articule autour de zombies affamés, tandis que l'autre, rythmée par l'action, met en scène une course-poursuite haletante et parsemée de balles. Griffon propose non seulement un scénario qui déménage et qu'il maîtrise avec brio, mais également des dialogues chiadés et des personnages truculents. le récit multiplie aussi les références cinématographiques et est savamment parsemé d'humour, à l'image de fiches de personnages totalement désopilantes, incrustées au sein du récit et ne laissant que peu d'espoir aux différents protagonistes. Tarantino n'aurait pas fait mieux !
Le découpage dynamique et la mise en images donnent d'ailleurs l'impression de quitter le 9ème art pour rejoindre celui où l'auteur du récent chef-d'oeuvre «Inglorious bastards» sévit régulièrement. le graphisme de Guillaume Griffon est toujours aussi alléchant, sa maîtrise du noir et du blanc toujours aussi impressionnante et les personnages aux tronches insolites sont à nouveau expressifs à souhait.
Action, shérifs à la gâchette sensible, horreur, truands, morts-vivants, bled paumé isolé dans le désert, science-fiction, militaire autoritaire, humour, braquage, … « Apocalypse sur Carson City », c'est de la balle !
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