>
Critique de Luniver
À force de tenter de survivre, oublie-t-on de vivre ? Anna, mère célibataire, se débat tant bien que mal pour élever ses deux filles. Mais en plus des lettres d'huissier, lui parviennent des écoles de ses deux filles, Chloé et Lily, d'autres mauvaises nouvelles : elle ne connaît plus vraiment ses deux enfants, et l'appartement familial n'héberge plus que trois personnes qui se croisent régulièrement sans plus jamais se parler.
Alors, quand Anna reçoit un jour une grosse somme d'argent en liquide, plutôt que de rembourser quelques dettes et de poursuivre une routine déprimante, elle s'embarque dans une folie : louer un camping-car et partir en Scandinavie observer les aurores boréales avec ses deux enfants, dans l'espoir de retisser des liens.
On s'embarque avec plaisir dans ce road-trip plein de bons sentiments, juste sucré comme il faut, qui ne provoque aucun écoeurement. le roman est choral : en plus des pensées d'Anna, on a droit aux articles de blog de Chloé et des extraits du journal intime de Lily, qui sont décidément mes moments favoris et apportent une belle dose d'humour, avec sa manie de détourner les expressions françaises pour les adapter à la situation du moment.
Le livre aborde mine de rien pas mal de sujets sensibles : la précarité, les violences conjugales, le harcèlement scolaire, l'autisme, … mais en réalisant à nouveau un bel exercice d'équilibrisme en évitant les gros sabots d'un pathos donneur de leçons. On a vraiment le sentiment de partager des tranches de vies humaines, faites d'obstacles et de drames, mais aussi de moments de joies simples.
Des vies compliquées qui terminent sur des happy ends, des réparties drôles, des moments d'émotions qui font naître des larmes au coin de l'oeil : on connaît un peu la recette en commençant la lecture, mais comme elle est très bien exécutée, ça sera dommage de s'en priver !
Alors, quand Anna reçoit un jour une grosse somme d'argent en liquide, plutôt que de rembourser quelques dettes et de poursuivre une routine déprimante, elle s'embarque dans une folie : louer un camping-car et partir en Scandinavie observer les aurores boréales avec ses deux enfants, dans l'espoir de retisser des liens.
On s'embarque avec plaisir dans ce road-trip plein de bons sentiments, juste sucré comme il faut, qui ne provoque aucun écoeurement. le roman est choral : en plus des pensées d'Anna, on a droit aux articles de blog de Chloé et des extraits du journal intime de Lily, qui sont décidément mes moments favoris et apportent une belle dose d'humour, avec sa manie de détourner les expressions françaises pour les adapter à la situation du moment.
Le livre aborde mine de rien pas mal de sujets sensibles : la précarité, les violences conjugales, le harcèlement scolaire, l'autisme, … mais en réalisant à nouveau un bel exercice d'équilibrisme en évitant les gros sabots d'un pathos donneur de leçons. On a vraiment le sentiment de partager des tranches de vies humaines, faites d'obstacles et de drames, mais aussi de moments de joies simples.
Des vies compliquées qui terminent sur des happy ends, des réparties drôles, des moments d'émotions qui font naître des larmes au coin de l'oeil : on connaît un peu la recette en commençant la lecture, mais comme elle est très bien exécutée, ça sera dommage de s'en priver !
