le roman m'attendait depuis quelques semaines.
Avec mes ans déjà nombreux, je tardais à me plonger dans une histoire impliquant des personnes âgées comme le stipule bien l'auteure avec une citation de
Charles Aznavour qui évite de dire " les vieilles personnes". Je retiens la leçon.
L'impasse des Colibris où habitent des personnes de plus de quatre-vingts ans va connaître un coup de théâtre.
Le maire veut les exproprier pour construire une nouvelle école.
La narratrice, Marceline, sous la plume de
Virginie Grimaldi, nous fait découvrir son histoire et celle d'Anatole, ainsi que la vie qui se déroulait dans l'impasse depuis avant 1960.
J'ai admiré la construction du roman qui alterne les chapitres du présent où les habitants de l'impasse se mobilisent pour garder leur logement et les chapitres en italique où le passé défile.
On apprend que Didier, le maire était un enfant de l'impasse des Colibris et c'est petit à petit, très habilement qu'on apprend ce qui leur est arrivé à tous.
Les réparties de Marceline sont décapantes, hilarantes, un peu moins par la suite quand on en apprend l'origine.
Un roman que j'ai beaucoup aimé : ce n'est pas le cas de tous les livres de
Virginie Grimaldi mais j'en ai quand même apprécié trois très positivement depuis ses débuts.
Le thème du dernier me tente bien d'ailleurs.