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EAN : 9782253934189
352 pages
Le Livre de Poche (17/06/2020)
  Existe en édition audio
4.26/5   4458 notes
Résumé :
« Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés.
Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue.
Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons, nos mémoires, nos vies –, nous oublions le passé pour nous allier et... >Voir plus
Que lire après Quand nos souvenirs viendront danserVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (577) Voir plus Ajouter une critique
4,26

sur 4458 notes
Virginie Grimaldi et moi, c'est une histoire en dents de scie, les montagnes russes en somme. Ses deux premiers romans (Le premier jour du reste de ma vie et Tu comprendras quand tu seras plus grande) ne m'ont pas convaincue du tout. Alors que ses deux derniers opus (Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie et Il est grand temps de rallumer les étoiles) m'ont tous deux subjuguée.

Un nouveau roman de Vivi... zou je saute donc dessus les yeux fermés, imaginant l'auteure au summum de sa maturité.

Après une revisite des femmes cabossées par la vie, nous avons ici des octogénaires cabossés par un Maire bien décidé à raser l'impasse des Colibris pour y enraciner une pimpante nouvelle école. Les «octogéniaux » nommés comme tels, ne sont évidemment pas d'accord. Ils s'organisent entre eux pour monter un plan d'attaque afin de décourager le Maire.

Cette impasse des Colibris est montrée attachante au rythme des souvenirs qu'enlace ce petit groupe d'octogénaires pas si géniaux qu'il n'y parait. Avec de courts chapitres, on suit d'une part leur présent dans la détermination à sauver l'impasse et d'autre part, on remonte le temps vers leur emménagement au Colibri.

Bon, pour commencer cette critique hasardeuse où je vais m'attirer les foudres des fans de Vivi, reprenons l'avis de Bina sur la quatrième de couverture :
« La force de l'écriture de Virginie Grimaldi, c'est un sens aigu des situations, des personnages aboutis, un rythme hyper bien cadencé et évidemment de l'humour salvateur. »

Je ne suis pas d'accord avec cet avis, du moins, pas sur ce roman qui m'a, et oui, déçue.
J'ai trouvé l'ensemble du roman ressemblant à une farce sortie d'un kinder surprise. Sortez les serpentins, retentissez trompettes, c'est burlesque, clownesque, voire ridicule.
J'aimais bien l'humour marié à l'émotion dans ces autres romans, ici, j'ai trouvé l'ensemble horriblement lourd.
Si l'humour potache fait rire, voici un exemple parmi tant d'autres :
« –Marius ! demande Joséphine, où puis-je trouver une couverture ?
–Je n'en ai aucune idée. Vous avez froid ?
–Non, c'est Facebook qui me demande une photo de couverture. »
C'est drôle ça ? Ou est-ce moi qui suis pince-sans-rire ? Je me pose des questions...

Les personnages quant à eux sont caricaturés comme des clowns au nez rouge, toujours à l'affût de la bonne mascarade, la dernière gaffe. Dans un monde idéal, avoir un papi ou une mamie aussi déjanté, ça peut être sympa à petite dose mais ici, je n'y ai pas cru une seule seconde. Rien ne m'a émue chez ces petits vieux, ni leur présent ni leur passé. Et leur quête infatigable de sauver leurs maisons en devient même fatigante. Si au moins, j'avais été sensible à leurs souvenirs, j'aurai pu comprendre leur acharnement, mais leurs souvenirs, ce sont des tranches vies ordinaires, des voisins qui s'entendent bien, des photos aux murs, des rires et des pleurs. le tout aurait pu être crédible avec de l'émotion, de la tendresse, de l'humour intelligent. Mais des vieux qui montrent leurs bouches édentées devant un car d'enfants ou leurs seins pendants devant une caméra, non, ça ne m'a pas passionnée.

Je crois aussi que le thème de la vieillesse est un thème sensible pour moi, pour lequel je me montre exigeante et critique quand il est traité avec trop de légèreté burlesque.

En conclusion, pas le meilleur Grimaldi selon moi. Je la préfère dans d'autres registres.
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Virginie Grimaldi. Ça sonne comme une formule magique. Comme un rayon de soleil qui perce dans la morosité ambiante. Virginie Grimaldi, elle te fait marrer et la seconde d'après, tu chiales comme une fontaine. Une magicienne je vous dis !

Il y a des êtres qui traînent avec eux des pans entiers de lumière et des wagons de vérités. Il y a des écrivains qui illuminent le quotidien en racontant de belles histoires. de celles qui ressemblent à nos vies. de celles qui font virevolter les souvenirs. de celles qui touchent un toujours un peu plus au coeur des gens. Populaire, au sens le plus noble du terme.

Il y a donc Virginie Grimaldi. Précieuse. Impertinente. Émouvante. Entre rires et larmes. Mais toujours tellement vraie. Tellement proche de vous et moi. De nous.

Si vous trouvez que ma petite chronique prend des airs de déclaration d'amour, vous avez raison. J'avais envie de dire à Virginie que toute cette lumière éclaire de nombreux coeurs. Qu'elle fait vibrer ces jolies choses qui font l'existence en une farandole de mots simples et sincères. Que la bienveillance a de beaux jours devant elle.

Vous l'aurez compris, je suis conquis par ce dernier livre tant attendu.

C'est l'histoire de Marceline, Anatole, Gustave, Joséphine, Marius et Rosalie. Cela fait plus de soixante qu'ils vivent impasse des Colibris. Et le maire a décidé de les déloger. Nous allons suivre leur bataille, ils vont nous raconter leur vie toute entière, entre drames intimes et solidarité de voisinages, entre déchirures et éblouissements. Entre le rire et les larmes. Entre la vie et la mort.

J'ai trouvé qu'il s'agissait du plus abouti, du plus captivant, et surtout de plus délicat des romans que j'ai pu lire de Virginie à ce jour. Il y a beaucoup de pudeur et d'intimes vérités à l'intérieur. Et ça éclate au visage du lecteur qui aura du mal à quitter cette fameuse impasse.

Cette joyeuse bande me manque déjà. La plume de Virginie Grimaldi me manque déjà.

Merci. Merci beaucoup, Virginie.

Du fond du cœur. Encore.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Marceline, née le 4 février 1935, prend la plume sur les conseils de son petit-fils Grégoire, pour nous raconter sa vie. :)

Je vous la fais brève, enfance pas terrible : Marceline n'était pas aimée par ses parents, puis rencontre avec Anatole en 1955.
Ils se connaissaient à peine, se sont vite mariés et après une brève escale chez la mère d'Anatole, ils achètent une maison en Bretagne.

Impasse des Colibris, le numéro 1, qui fait l'angle.
Elle n''est pas bien grande, l'impasse. On n'y compte que 6 maisons.
Et dans chacune d'elles, le, la ou les propriétaires sont aussi très jeunes, comme notre couple..

Au bout de la rue, une ravissante place arborée et fleurie où tous les voisins se rassemblent régulièrement ou se promènent seuls ou à plusieurs. Bref, une place. :)

Au fil des années, la table que les habitants ont fabriquée, avec bancs et chaises assorties, a vu passer les couples, les amis, leurs enfants... premiers pas, puis parties de ballon, vélos, jeux. Vous voyez le tableau.

Marceline évoque alternativement le passé et le présent.
Tristounet, le présent. La ville a vu son nombre d'habitants exploser, il faut une nouvelle école.
Quel meilleur endroit que la fameuse place pour la construire ? et bien sûr, il faut un parking, lequel sera situé Impasse des Colibris, une fois les maisons rasées.

Dans la joyeuse troupe, chacun atteint environ 80 balais. Hors de question de se voir chassés de chez eux, avec leurs souvenirs, toutes ces années comportant autant de bonheurs que de tragédies et petits malheurs.
Toute une vie !

Bien décidés à ne pas se laisser faire, ils entendent mener la vie dure au maire du bled.
Un groupe se constitue, dont Marius sera le leader.
Sous le nom d'Octogéniaux, ils font entendre parler d'eux. Et parler fort.

Tout le monde m'a dit que c'était une période où il valait mieux lire un filgoude qu'un thriller ou autre livre sombre, voire noir.
Même qu'Anna-Choute a dit "morbide". Tant pis, je balance. :)

Bon, je me décide pour un Virginie Grimaldi.
Ce roman est bon, il est bien écrit, il est drôle, il est émouvant.
Vraiment, rien à jeter et je le conseille à tout amateur du genre.
Bien sûr, il dégouline un peu d'amour, ne nous le cachons pas.
Par contre, c'est le genre de bouquin qui me déprime plus qu'autre chose.

Alors je vous laisse passer un très agréable moment avec Virginie Grimaldi et je fonce lire un bon vieux thriller de sous les fagots, qui me convient davantage.
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J'emprunte l'avant-dernier roman de Virginie Grimaldi, je le commence, [ jusqu'ici tout va bien...], puis trois jours après, j'en entame un autre, j'avais complètement oublié que j'étais dans "Nos souvenirs viendront danser !" ....
Pas grave, je le recommence (!), je m'ennuie un peu, un autre roman plus désirable m'ouvre ses bras, et , hop, poussiéreux le Grimaldi...
A la troisième tentative, c'était la bonne... seulement entre-temps, j' entend à la radio que la Grimaldi , et bien, c'est Comme un ouragan : c'est l'écrivain qui vend le plus de livres en France ... Alors forcément, on s'interroge pendant sa lecture : pourquoi tant de succès ?
Sur les sept de cette auteure, je n'ai lu que cinq livres, et à part Tu comprendras quand tu seras plus grande, et Il est grand temps de rallumer les étoiles, les autres : bof, bof...

Ils sont voisins depuis soixante-trois ans, ils se sont amusés, épaulés, disputés dans cette Impasse des Colibris, comme tous les voisins. Ils ont dépassé les quatre vingt ans, certains sont décédés. Aujourd'hui , ils ne sont plus que six. Mais aujourd'hui, la mairie les menace , les jours de leurs maisons respectives sont comptés, une école sera construite à cet emplacement. Les papis et mamies, vont rentrer en résistance, on efface pas des souvenirs d'un coup de tractopelle...
Quelques passages très émouvants, quelques grincement de dents aussi, Grimaldi n'ayant pas choisi la facilité avec le couple Anatole/Marcelline qui vivra quelques turbulences ...certains personnages ne sont pas éminemment sympathiques, ou n'ayant pas les réactions qu'on voudrait qu'ils aient... Comme dans la vie, me direz-vous... Je crois que c'est ça la "magie Grimaldi", elle connaît bien la vie, ses imperfections, ses lâchetés, . Elle sait observer.
Mais du coup, si on n'est pas dans la bonne tranche d'âge, dans le bon timing, on n'adhère moins, on ne s'identifie pas. C'est ce qui expliquerait mon manque d'enthousiasme sur certains titres...
A moins que ce ne soit parce que je n'ai pas ri une seule fois , contrairement à ce que promet la quatrième de couverture ? J'ai même trouvé certains passages, très "moyens", des phrases très "philosophie de comptoir"... parfois cette auteure tombe dans le "franchouillard", dans la facilité.
Un peu déçue par ces "souvenirs..". J'ai passé un bon moment, mais pas un moment digne d'une auteure au succès éclatant. Il faut dire que le sujet est très proche ( temps qui passe/ souvenirs /fin de vie) , d'un autre roman pour lequel j'avais eu un vrai coup de coeur ( Un clafoutis aux tomates cerises ) , et que je n'ai pas pu m'empêcher de les comparer...
Ces souvenirs ne me laisseront pas un souvenir impérissable, vivement le prochain...
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le roman m'attendait depuis quelques semaines.
Avec mes ans déjà nombreux, je tardais à me plonger dans une histoire impliquant des personnes âgées comme le stipule bien l'auteure avec une citation de Charles Aznavour qui évite de dire " les vieilles personnes". Je retiens la leçon.
L'impasse des Colibris où habitent des personnes de plus de quatre-vingts ans va connaître un coup de théâtre.
Le maire veut les exproprier pour construire une nouvelle école.
La narratrice, Marceline, sous la plume de Virginie Grimaldi, nous fait découvrir son histoire et celle d'Anatole, ainsi que la vie qui se déroulait dans l'impasse depuis avant 1960.
J'ai admiré la construction du roman qui alterne les chapitres du présent où les habitants de l'impasse se mobilisent pour garder leur logement et les chapitres en italique où le passé défile.
On apprend que Didier, le maire était un enfant de l'impasse des Colibris et c'est petit à petit, très habilement qu'on apprend ce qui leur est arrivé à tous.
Les réparties de Marceline sont décapantes, hilarantes, un peu moins par la suite quand on en apprend l'origine.
Un roman que j'ai beaucoup aimé : ce n'est pas le cas de tous les livres de Virginie Grimaldi mais j'en ai quand même apprécié trois très positivement depuis ses débuts.
Le thème du dernier me tente bien d'ailleurs.
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critiques presse (1)
Elle
13 mai 2019
Hypersensible, proche de ses lecteurs comme de tous ceux qu’elle croise au gré de ses rencontres, la romancière capte mieux que personne les sentiments, les peurs, les espoirs et l’expérience de chacun, qu’elle retranscrit avec élégance et tendresse dans ses livres.
Lire la critique sur le site : Elle
Citations et extraits (466) Voir plus Ajouter une citation
–Monsieur Mouron, a-t-il dit, il va falloir y mettre du vôtre si vous voulez ralentir l’évolution de la maladie.
–Monsieur Masson, ai-je repris.
–Pardon ?
–Il s’appelle Monsieur Masson, pas Monsieur Mouron.
–Humm, a-t-il fait sans plus se soucier de moi.
–Non, pas humm ai-je insisté. Depuis le début de la séance, vous traitez mon mari comme s’il n’existait pas. Ses membres se paralysent, pas ses émotions ! L’homme que vous avez en face de vous a eu votre âge, et un jour, peut-être aurez-vous le sien. Vous êtes tous deux des humains. Vous serez alors heureux que les médecins vous offrent un peu de considération.
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« Ma chérie,


Je te cherche partout. Tu n’es pas dans la chambre, sous les draps brodés à nos initiales ; tu n’es pas dans le jardin, à bichonner les camélias ; tu n’es pas dans la cuisine, à mitonner ton fameux pot-au-feu ; tu n’es pas sur la place, à tourner ton visage vers le soleil ; tu n’es pas chez Françoise, à bercer ton dernier petit-fils ; tu n’es pas chez Rosalie, à rire avec tes amies.


Je pourrais parcourir la planète, te chercher dans chaque pays, dans chaque village. Je pourrais y consacrer ma vie, mais ce serait peine perdue. Tu n’es plus là.


Les draps sont toujours brodés à tes initiales, les camélias sont toujours en fleur, le soleil brille toujours sur la place, ton petit-fils aime toujours se faire bercer, tes amies rient toujours, mais tu n’es plus nulle part.


Je ne te chercherai plus. Je sais où te trouver. Je ferme les yeux et tu es là, je rejoue chaque moment avec toi, je vois ton sourire, j’entends ta voix, je sens ton parfum poudré.


Dans mes souvenirs, tu vis à tout jamais.


Je t’aime, ma Suzie. »
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Les gouttes de pluie qui rebondissent sur le sol, une abeille qui butine, la douceur du silence, la mélodie d’une voix aimée, la magie d’un corps qui vit, l’éclat du soleil sur une perle de rosée, le chant du merle, la caresse du vent. Nous sommes entourés de merveilleux.
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J’ai appris que, parfois, souvent, le bonheur est l’antichambre du bonheur. Surtout, j’ai appris que l’inverse était vrai : le bien attend, tapi, que tout aille mal pour nous surprendre.
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La vie est comme une danse. On entre en scène, on apprend les pas, on se laisse porter, on compte les temps, et on tire sa révérence.
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