AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de mimipinson


J'ai fait connaissance avec John Grisham avec ses tous premiers romans policiers que j'ai lu avec délectations. Puis ceux-ci devenant au fil des parutions un peu routiniers, je m'en suis éloignée.
C'est la curiosité qui m'a poussée vers ce recueil de nouvelles, le genre n'étant pas habituel chez l'auteur.

Au coeur d'une petite ville de l'Etat du Mississippi, John Grisham compose 7 histoires qui placent l'humain comme dénominateur commun ; l'humain dans ce qu'il a de plus divers, en allant du meilleur au pire.
Lors de la lecture, je passe par presque tous les sentiments : la peur dans collecte sanglante, l'indignation dans havre de paix, le sentiment d'impuissance et d'espoir avec cette mère et ses deux fils dans dernier trajet, la honte et le dégoût dans dossiers poisseux, mais surtout l'émotion et l'espoir en l'humain dans un garçon pas comme les autres.
Les qualités de ce recueil ne manquent pas. En effet, les thèmes sont variés, la narration est de grande qualité. J'ai retrouvé la patte juridique de l'auteur dans quelques chroniques, et notamment un de ses sujets de prédilection qu'est la peine de mort, l'injustice. Nous sommes dans le sud, ne l'oublions pas.
Ces chroniques se lisent bien, sont de qualité et d'importance égale, même si j'ai moins aimé casino et huit ans après, sans forcément pouvoir y mettre une explication.

Mais, parce qu'il y a un mais, ce qui m'a gênée, c'est la forme littéraire en elle-même. En effet, pour m'y être récemment essayée, la nouvelle est pour moi difficile à lire : trop courte et trop longue à la fois, un manque d'unité dans la lecture, on « saute du coq à l'âne », je n'ai pas le temps de m'imprégner, de ce que je lis, de me concentrer que c'est déjà fini. Il y a toujours un sentiment d'inachevé, une impression de se disperser qui ne m'est pas agréable, et rend ma lecture hachée, tronçonnée.

Si j'ai pu prendre plaisir à cette lecture, c'est grâce au caractère sensé de ces histoires, aux qualités narratives, et à l'universalité de ce genre de chronique. John Grisham a dressé en un endroit précis, une photographie urbaine et sociétale. Mon cerveau cartésien, en tout cas, s'y est trouvé plus confortablement installé.

Je remercie chaleureusement Bob et les éditions Robert Laffont pour cette (re) découverte.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}