Le réseau zéro.
Je n'ai jamais voulu lire
John Grisham, n'étant pas un grand fan de thrillers et me méfiant de cet auteur mainstream pourtant si adulé. Bref, pas envie. Et puis Lyon, Quai du polar, une rencontre, la suite de
la Firme, toussa, toussa : j'ai craqué. J'aurais pas dû !
Alors on me dira que son p'tit dernier,
le Réseau (traduit par
Dominique Defert) est loin d'être son meilleur – ça, j'avais vite compris – et qu'il faut absolument réessayer avec tel ou tel autre best-seller du maître. Mais non.
Parce qu'à ce niveau de vide d'intrigue et de pauvreté de style (je m'en tiens là sinon je vais m'emballer),
Grisham est manifestement devenu une marque qui se suffit à elle-même, une licence éditoriale comme nos amis américains savent si bien les exploiter, une machine à cash dans laquelle je ne remettrai pas un euro.
Et si bercé par le souvenir de Mitch et Abby dans
La Firme, l'aventure vous tente de savoir ce qu'ils sont devenus, attendez la sortie poche. La déception aura un prix moins amer…
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