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Mitch and Abby McDeere tome 1 sur 2
EAN : 9782266156103
475 pages
Pocket (01/06/2005)
4.03/5   756 notes
Résumé :
Son attaché-case à la main, un jeune homme court à perdre haleine dans les rues de Memphis. Il s'appelle Mitch McDeere : troisième de sa promotion en droit à Harvard, cible des chasseurs de têtes de Wall Street, il a surpris tout le monde en choisissant la firme Bendini, Lambert & Locke. Ce trés riche et trés confidentiel cabinet de Memphis a su par des arguments irrésistibles, s'assurer sa collaboration reconnaissante et, le pense-t-il, éternelle.

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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'ai pas de chance en ce moment avec mes lectures... Je pensais prendre plus de plaisir à lire ce livre très connu d'un auteur célèbre, qui a été adapté au cinéma (ce qui laisse présager une certaine qualité de l'oeuvre). Mais trois choses m'ont lassées assez rapidement.

D'abord la caricature des personnages, des professions (celles d'avocat, de détective ou d'agent du FBI), des situations.... Dans ce livre, les hommes sont tous des queutards et trompent leurs femmes pendant que celles-ci prennent un immense plaisir à décorer leurs maisons et à cuisiner pour des maris qui rentrent très tard du boulot.
Les hommes sont forts et courageux. Les femmes sont magnifiques (sauf les secrétaires qui sont rondes et moches pour éviter que leurs patrons d'avocats ne pensent à autre chose qu'aux affaires de leurs clients), elles sont aussi fragiles mais elles adorent les enfants (dont elles s'occupent seules puisque leurs maris travaillent toujours plus pour gagner plus).
Ah oui, et les gentils flics du FBI sont bêtes comme les pieds, cela va de soi.

J'ai eu à souffrir aussi de longueurs, sauf dans le dernier tiers ou tout le monde se met à courir. Mais comme je n'étais pas préparée à un tel revirement, j'ai été toute perdue ! Je me suis demandée si je lisais le même livre qu'au début...

Enfin, mais cela relève plutôt de mes goûts personnels, j'ai eu peu d'empathie pour ce monde de riches avocats des finances, qui évoluent dans un monde de paillettes et sont complètements déconnectés des réalités.

Si j'en crois Axelinou, John Grisham a écrit plus ou moins deux sortes de livres : des thrillers juridiques et des livres "d'auteurs" dans lesquels il dénonce des injustices. Je crois pouvoir faire facilement une croix sur les premiers et tenter de lire un livre de la seconde catégorie.
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A sa sortie de Harvard, Mitch, un jeune et brillant avocat reçoit plusieurs propositions de grands cabinets de Wall Street. Mais c'est finalement une firme discrète de Menphis qui va le séduire. C'est un cabinet dans lequel on gagne beaucoup d'argent si on accepte un rythme de travail acharné et qui offre de nombreux avantages.

Mais la firme n'est peut-être pas aussi clean qu'il n'y paraît ! Elle semble avoir des activités de défiscalisation d'argent aux Caïmans et de blanchiment d'argent « sale ».

Et c'est Mitch que le F.B.I. va choisir pour essayer de constituer un dossier de preuves permettant de faire tomber le cabinet Bendini et la famille mafieuse qui le contrôle. Et voici Mitch coincé entre les exigences et l'intransigeance du F.B.I. et les désirs de vengeance de la mafia. (Sérieux démarrage dans la vie active !)
Heureusement, Mitch n'a pas réussi ses études par hasard ; ce n'est pas un idiot et il sait calculer et, en bon avocat, il sait élaborer une stratégie pour s'en sortir.

Le livre est bien écrit, l'intrigue bien construite et l'histoire est palpitante. On ne lâche donc pas ce livre facilement, car on se demande en permanence comment il se terminera, et ce qui va tomber sur la tête de nos héros.
Un thriller vraiment bien mené, avec de nombreux rebondissement et suffisamment de scènes de calculs secrets des différentes parties en lice pour maintenir le suspens et une sorte de crainte.
A connaître, sans hésitation.
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Un roman intéressant sur la mafia qui se sert d'une firme pour dissimuler ses activités illégales et pour blanchir son argent gagné frauduleusement. La firme, c'est aussi le piège par lequel passe la plupart des jeunes diplômés en quête d'une position sociale qui, parfois peuvent fouler les pas dans une trappe où le recul est considéré comme une trahison, ils n'ont qu'une seule option, s'enfoncer et se salir les mains comme les autres. C'est ce que va vivre Mitch McDeere, sorti droit, avec honneur, de l'université d'Harvard, qui se trouve embauché comme avocat dans la firme Bendini, Lambert & Locke. Ça lui promet une vie à l'abri de tout besoin matériel. Mais le prix à payer pour cette vie huppée va lui coûter cher...
Un livre qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin, de surprise en surprise, on suit Mitch dans ses soupçons, dans ses inquiétudes, dans sa soif de connaitre la vérité, comprendre le fonctionnement de ce monde où il a foulé ses pieds, tout en découvrant que ceux qui , avant lui, ont essayé de percer la vérité ont eu à payer de leur vie...
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Après le testament et Non coupable, La firme, nonobstant ses qualités, apparaît quelque peu mièvre. Certes l'écriture est toujours brillante et l'intrigue m'a scotché au fauteuil au delà de l'heure réglementaire du coucher, mais il m'a manqué un petit rien pour grimper au rideau. Pourtant je connaissais l'histoire, ayant vu le film avec Cruise et Gene Hackman (fabuleux acteur), que je n'avais pas particulièrement apprécié et j'attendais plus du livre et il y a eu plus, car c'est un bon Grisham et aucun regret quant à sa lecture. Il faut croire que je deviens plus exigeant avec cet auteur.
Ceci étant, il faut reconnaître à Grisham un don indéniable de conteur, pour preuve, il rend lisible et compréhensible l'épineux phénomène des paradis fiscaux et des emboitages de sociétés écrans et blanchiment de l'argent sale.
Je pense que le dispositif mis en place, en fin de bouquin, par le FBI et la Mafia, pour serrer Mc Deere, sa femme et son frère est tellement imposant qu'ils ne peuvent pas passer au travers, donc le dénouement est fort improbable. L'enlèvement par Abanks, le moniteur de plongé caïmanais est téléphoné, mais, encore une fois, la qualité de l'écriture rattrape ces petits défauts et la description des scènes d'action impeccable.

J'ai passé un bon moment de lecture.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Cette Firme, fut ma première lecture de John Grisham.
Un thriller passionnant, par un écrivain possédé par son sujet et doté d'une excellente plume.
Notre frais avocat de héros, s'aperçoit vite que la brillante carrière qui s'ouvre à lui, risque de se refermer encore plus rapidement... Mais bon, cela semblait trop beau pour être vraiment honnête.
Le film adapté de cet excellent bouquin, fut une réussite en donnant un visage à cet avocat pris dans une tenaille terrifiante.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Dans la salle d'embarquement de Caïmans Airways, elle présenta son billet aller et retour ainsi que l'extrait de naissance et le permis de conduire exigés.Ces îles accueillantes n'autorisaient le voyageur à pénétrer sur leur territoire qu'à condition qu'il ait en poche son billet de retour. Soyez les bienvenus, venez dépenser votre argent chez nous, mais ayez l'amabilité de rentrer chez vous quand il ne vous restera plus rien.
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La limousine tourna dans une rue transversale bordée par deux hauts bâtiments et s’arrêta devant un dais étroit qui allait du bord du trottoir à une petite porte métallique noire. Avery regarda sa montre et se tourna vers le chauffeur.
- Revenez à 14 heures.
Deux heures pour déjeuner, songea Mitch. Cela représente six cents dollars d’honoraires. Quel gaspillage !
Le Manhattan Club occupait le dixième et dernier étage d’un immeuble de bureaux désaffecté depuis le début des années cinquante. Avery qualifia la construction de taudis, mais s’empressa d’ajouter que le club était le restaurant le plus chic et le plus fermé de la ville. La nourriture était excellente, la clientèle composée de Blancs aisés et le cadre luxueux. Des repas fins pour les puissants du moment. Banquiers, juristes, cadres supérieurs, chefs d’entreprise, quelques politiciens et une poignée d’aristocrates. Un ascenseur aux parois en plaqué or montait directement au dixième étage. Le maître d’hôtel salua Tolar et s’enquit de ses amis, Oliver Lambert et Nathan Locke, puis il exprima ses condoléances pour le décès de MM Kozinski et Hodge. Avery le remercia et lui présenta la dernière recrue de la firme. Sa table habituelle l’attendait dans un angle de la salle. Un serveur noir et élégant du nom d’Ellis leur tendit les menus.
- La firme interdit les boissons alcoolisées eu déjeuner, annonça Avery en ouvrant sa carte.
- Je ne bois pas au déjeuner.
- Parfait, Que prenez-vous ?
- Du thé glacé.
- Un thé glacé, dit Avery au serveur. Et pour moi un martini Bombay avec des glaçons et trois olives.
Mitch se mordit la langue en souriant derrière sa carte dépliée.
- Nous avons trop de règles, marmonna Avery.
Le premier martini fut bientôt suivi d’un second, mais Avery en resta là. Il choisit pour eux deux plats du jour, un poisson grillé, et affirma à Mitch qu’il surveillait sa ligne et qu’il fréquentait un club de gymnastique dont il était propriétaire. Il y invita Mitch qui lui répondit qu’ils en reparleraient après son examen. Virent ensuite les sempiternelles questions sur le football et les habituelles réponses empreintes de modestie.
Mitch l’interrogea sur ses enfants. Il répondit qu’ils vivent avec leur mère.
Le poisson était cru, la pomme de terre au four trop dure. Mitch mangea du bout des dents, prit son temps pour finir sa salade et écouta Tolar qui passait en revue la moitié des clients de la salle.

[ch. 5]
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Lamar fit tinter les glaçons dans son verre et réfléchit quelques secondes.
- Une certaine dose de cynisme. Ce métier finit par déteindre sur les hommes. Étudiants, nous nous faisons une haute idée du rôle de l’avocat, ce champion des droits individuels, protecteur de la Constitution, défenseur des opprimés, apôtre du bon droit de ses clients. Mais au bout de six mois d’exercice, nous nous rendons compte que nous ne sommes que des larbins, des porte-parole vendus au plus offrant, des sbires au service de n’importe qui, escroc ou ordure assez fortunée pour régler nos honoraires exorbitants. Plus rien ne nous choque. Notre profession est censée être honorable, mais tu y rencontreras tant d’avocats pourris que tu auras envie de tout laisser tomber pour chercher un boulot honnête.
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L’associé en charge du recrutement relut le curriculum vitae pour la centième fois. Il ne trouvait décidément rien qui lui déplût chez ce Mitchell Y. MacDeere, du moins sur le papier. Le jeune homme avait tout pour lui : intelligence, ambition et même le physique. Il était avide de réussir, ce qui, vu le milieu dont il était issu, n’avait rien d’étonnant. Comme il se devait, Mitchell McDeere était marié ; la firme n’avait jamais recruté un avocat célibataire et il était très mal vu de divorcer, de courir le jupon et de lever le coude. Pour la drogue, le contrat stipulait qu’il devrait se soumettre à des analyses. McDeere, titulaire d’un diplôme d’expert-comptable, voulait se spécialiser dans le droit fiscal, la moindre des choses pour travailler dans un cabinet d’audit. Il était naturellement de race blanche. La firme n’avait jamais recruté un seul Noir, ce qui lui permettait de demeurer « immaculée ». Un cabinet très discret, très fermé, pouvait se le permettre. De plus, son siège se trouvait à Memphis et les meilleurs étudiants de race noire étaient attirés par New York, Washington ou Chicago. Enfin, McDeere était du sexe masculin, car la société ne recrutait aucune femme. Cette erreur n’avait été commise qu’une seule fois : au milieu des années 70, ils avaient recruté le major de Harvard, un génie de la fiscalité qui se trouvait être une femme. Au bout de quatre années de relations orageuses, elle avait péri dans un accident de la circulation.
Sur le papier, McDeere semblait avoir le profil idéal. Le choix s’était porté sur lui pour l’année en cours ; en fait, il n’avait aucun rival. La liste était on ne peut plus courte : c’’était McDeere ou personne. [Ch I]

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Les trois hommes étaient issus d'écoles peu cotées, Chicago, Columbia et Vanderbilt, comme le lui avait appris le répertoire des avocats du " Martindale-Hubbell Légal Directory ", et il savait qu'ils n'insisteraient pas trop sur ses résultats.
- Pourquoi avez-vous choisi Harvard?
- C'est plutôt Harvard qui m'a choisi. J'ai posé ma candidature dans plusieurs écoles et j'ai été accepté partout. Harvard me proposait les meilleures conditions financières et je considérais que c'était la meilleure école de droit. Je n'ai pas changé d'avis.
- Vous vous êtes très bien débrouillé, Mitch, dit Lambert avec une moue admirative devant le curriculum vitae.
Le dossier était dans sa serviette, sous la table.
- Merci. J'ai travaillé dur.
- Vous avez eu en particulier d'excellentes notes en droit fiscal et en finance.
- C'est ce qui m'intéresse le plus.
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Vidéo de John Grisham
À l'occasion de la 20ème édition du festival "Quais du Polar" à Lyon, John Grisham vous présente son ouvrage "Le Réseau" aux éditions JC Lattès.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3048100/john-grisham-le-reseau
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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