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Critique de Enroute


Dans ce monde corrompu où les bandits sont plus honnêtes que les flics (qui ont le tort de ne pas être ce qu'ils prétendent être) et où les peines de prison, les aveux et les consentements se négocient uniformément par l'exercice de pressions personnelles (le cas échéant par l'instrumentalisation du goût des médias pour le vice) et la promesses de sommes d'argent, Sebastian Rudd s'en sort plutôt bien. L'avocat n'est en effet jamais partie prenante, ni prévenu, ni témoin, ni juge : coordonnateur et médiateur, il est à la bonne place pour raconter ses histoires où la vérité est une suite de contrats individuels accordés selon les volontés des parties. Et on en suit le déroulement avec amusement. Dans la réalité de Rudd, vivre consiste à négocier sans cesse (tout s'échange : l'argent, les peines, les menaces, les coups de poings, les preuves, les enfants...) - même s'il faut passer des accords oraux, financiers ou juridiques (douteux).
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