C'est une journée à mener à bâtons rompus, se réveiller encore fatigué, s'extirper de chez soi, de son immeuble, de Paris embouteillé, filer vers la Province, chez les parents de sa copine. Composer avec les imprévus.
Qui ne dit mot est avant tout un travail réussi sur le rythme. La cadence est immédiatement soutenue pour notre personnage, et les cases retranscrivent avec efficacité l'enchaînement des scènes vécues tambour battant.
Ce qui est aussi appréciable c'est bien sûr la dose d'absurde distillée par
Stéphane de Groodt dans les dialogue et les situations de quiproquos.
Et pour finir, après une progression qui parfois s'aventure dangereusement dans l'incongru, l'album s'achève par une belle surprise avec l'illustration du titre.
Hormis cela,
Qui ne dit mot se lit vite et s'oubliera probablement d'autant.
Je n'ai pas vu le court métrage éponyme réalisé par
Stéphane de Groodt.
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