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John Siou et son amie, Julie, quittent Paris pour aller passer la journée chez les parents de cette dernière. Une première visite pour lui ! A la pause-pipi, le jeune trentenaire se fait malencontreusement chier dessus par un pigeon. Les cheveux plaqués, la veste un peu crade, y'a mieux pour faire bonne impression. Une fois arrivés et attablés, la discussion tourne vite aux quiproquos et flutiste ne semble pas le métier idéal pour ses futurs beaux-parents. John rentre seul à Paris le soir. le lendemain, le réveil sonne à 8h. le jeune homme se lève gentiment, prépare son petit-dèj', donne celui au chat au passage, la radio en fond sonore. Soudain, lorsque l'animateur prévient les auditeurs que l'on est passé à l'heure d'été, il se rend compte qu'il n'est plus en avance pour son rendez-vous mais en retard. Il faut faire vite. Boire son café, s'habiller à la hâte. C'est le moment que choisit le téléphone pour sonner, l'interlocutrice demandant un certain Michel Leroy, le facteur de passer, le voisin de le solliciter pour descendre son frigo, sa grosse voisine de bloquer les escaliers ! C'est sûr, il va être vraiment en retard d'autant que le chauffeur de taxi parisien a un humour un peu lourd...

Pour un belge, il aurait été étonnant de ne pas voir Stéphane de Groodt s'adonner à la bande dessinée. C'est chose faite avec cet album à l'image du personnage télévisuel et radiophonique, c'est à dire drôle, décalé et truffé de jeu de mots. L'on suit pendant cette journée John Siou ou Michel Leroy qui doit se rendre à un rendez-vous important. Malheureusement, beaucoup d'obstacles imprévus et incongrus se mettront au travers de sa route. Lui-même ne saisit pas tout ce qui se passe. le lecteur non plus, d'ailleurs, qui, un brin curieux, suit ces aventures rocambolesques... jusqu'à cette chute imprévisible et cocasse. le dessin de Grégory Panaccione, habitué aux albums sans paroles, est vif et expressif, le découpage dynamique. le dessinateur, comme si le naturel revenait au galop, nous offre de très belles planches muettes.
Petit clin d'oeil de de Groodt qui s'est offert un personnage et une "préfarce" décalée de Patrice Leconte.
Un album très réussi, à la fois subtil et léger.

Qui ne dit mot... consent ?
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Après la semaine de commémorations la plus longue de l'Histoire de France : le jour le plus long de l'histoire de John.
Ce matin, il est en avance, il va pouvoir se préparer tranquillou. Ah non, m3rde, il a oublié le changement d'heure, il risque d'être en retard à son rendez-vous.
Course semée d'embûches et d'épreuves pour y arriver. Où ? Vous le saurez après bien des rebondissements si vous êtes du genre patient, si vous ne feuilletez pas les dernières pages lorsque l'intrigue devient trop embrouillée.

J'ai admiré le talent d'illustrateur de Grégory Panaccione dans le fabuleux album 'Un océan d'amour'.
Stéphane de Groodt, j'en entends parler (en bien), mais je ne connais pas, ou bien j'ai oublié, comme dirait l'autre.

Humour absurde, ici, qui rappelle un peu celui de Fabcaro.
Jeux de mots, dialogues de sourds, situations loufoques.
Vertige récurrent du lecteur : on est à quel étage, là ?
Je ne suis pas certaine d'avoir tout saisi.
Léger agacement à la fin, genre 'Tout ça pour ça ?!' comme...

Il y a certainement un second degré riche, un tas de métaphores à creuser, mais l'idéal pour y accéder serait de relire tout l'album.
Cent cinquante pages quand même, alors bof...
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John Siou et son amie rendent visite aux parents de la jeune femme. Pour John c'est une première. L'originalité des vieux n'aide pas à dissiper le malaise de John mais il semble bien s'en sortir.

On retrouve ensuite à nouveau notre héros dans des situations insolites et souvent particulièrement stressantes.
Rêve ou réalité ? John se le demande parfois, et le lecteur aussi.

Histoire loufoque, diront certains. Elle l'est c'est vrai, mais pas tant qu'il n'y paraît au premier abord, comme le montre l'explication finale.
Le scénariste-dialoguiste s'est beaucoup amusé, je n'en doute pas. Moi aussi, mais peut-être pas autant car il m'a fallu attendre la fin de l'ouvrage pour comprendre.

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John a bien dormi. Il a juste oublié que c'était le changement d'heure et le voilà très en retard. de nombreuses choses vont se mettre sur son chemin pour rattraper le temps qui fuit. Son avenir est en jeu et il va devoir faire des choix. Que va t'il faire?

Stéphane de Groodt après avoir été pilote de course, humoriste, animateur, auteur, il se met à écrire le scénario de la bande dessinée "Qui ne dit mot", avec aux pinceaux, Grégory Panaccione. Il ni a pas de raison qu'il n'explore pas un nouveau média pour y présenter ces bons jeux de mots, quiproquos et son univers bien absurde. le neuvième art est un temple qui correspond bien à son univers bien particulier. Car John, son héros, n'est pas un homme ordinaire. En effet, il a un chez soi, une famille proche, des amis et une petite-amie, Julie. Mais voilà, il va falloir prendre un engagement et prononcer le mot qui change tout.

John est un gars qui va devoir faire un choix entre la réalité et la fiction. Il passe un week-end chez ces beaux-parents qu'il vient juste de rencontrer. A un moment où à un autre, il faut passer par cette étape qui va l'amener à celle d'un autre niveau. Mais lorsqu'il se réveille le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, il est heureux d'être à l'avance jusqu'au moment où la radio annonce qu'il y a eu le changement d'heure. le voilà maintenant très en retard. C'est alors qu'il va rencontrer bien des gens lui vont lui faire des requêtes bien étranges, puis il y a ce chauffeur de taxi bien narcissique... Lorsqu'il va arriver sur place, la compétition sera toujours en cours et là, va falloir faire un choix.

Stéphane de Groodt m'avait fait assez rire comme chroniqueur sur Canal +. Son univers assez atypique se retrouve très fidèlement dans l'histoire. Puis quel plaisir également de rencontrer à nouveau le travail de Grégory Panaccione qui m'avait totalement conquise dans Un océan d'amour. le rythme est soutenu sans jamais se relâcher, les mots claquent, la tension règne... John va devoir dire le mot. La lecture se fait et avec gourmandise mais il manque un petit quelque chose pour en faire une lecture inoubliable. Ce n'est pas parce qu'on réunit deux être talentueux que cela en fait quelque chose d'exceptionnel. le buzz fonctionne mais je crains que cela s'essouffle assez vite malgré l'originalité du récit, même si c'est Patrice Leconte qui a fait la préface.

Un moment agréable dans un monde loufoque à souhait qui permet de s'aérer l'esprit un moment. J'aurais apprécié un aboutissement plus précis ce qui fait que cette bd ne sera pas dans mes coups de coeur de 2016. En tout cas, je vais suivre le travail de ces deux génies qui ont de la créativité à revendre.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Il a fallu 4 ans à Grégory Panaccione pour s'imposer magistralement dans le monde de la bd. Un océan d'amour réalisé avec Wilfrid Lupano a rencontré un énorme succès public et critique. le créneau est toujours celui d'une forme de bd humoristique mais qui cache toujours une belle histoire sentimentale. A noter également un clin d'oeil à on personnage fétiche en fin de volume.

Pour cet album, il est accompagné au scénario de Stéphane de Groodt dont c'est la première incursion dans la bd. C'est plutôt un acteur belge qui fait du cinéma et du théâtre. A ses heures perdues, il fut aussi un célèbre chroniqueur dans le grand journal de Canal +. Il faut dire que cette bd est une ballade au pays des mots comme une espèce de jeux télévisés digne de la téléréalité.

On éprouve un certain malaise pendant la durée de cette bd car on ne sait pas où les auteurs veulent véritablement en venir. cela semble partir dans tous les sens. On perd presque les pédales avec notre héros tant les repères se désagrègent. Pour autant, le final nous montre qu'il y a une parfaite maîtrise de cette oeuvre. le ressort final est en effet à entrer dans les annales du genre. Je ne révélerais rien pour en laisser la totale surprise. Et cela veut le coup. Je n'entends rien ? Qui ne dit mot...
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C'est une journée à mener à bâtons rompus, se réveiller encore fatigué, s'extirper de chez soi, de son immeuble, de Paris embouteillé, filer vers la Province, chez les parents de sa copine. Composer avec les imprévus.



Qui ne dit mot est avant tout un travail réussi sur le rythme. La cadence est immédiatement soutenue pour notre personnage, et les cases retranscrivent avec efficacité l'enchaînement des scènes vécues tambour battant.

Ce qui est aussi appréciable c'est bien sûr la dose d'absurde distillée par Stéphane de Groodt dans les dialogue et les situations de quiproquos.

Et pour finir, après une progression qui parfois s'aventure dangereusement dans l'incongru, l'album s'achève par une belle surprise avec l'illustration du titre.

Hormis cela, Qui ne dit mot se lit vite et s'oubliera probablement d'autant.

Je n'ai pas vu le court métrage éponyme réalisé par Stéphane de Groodt.

Lien : https://chezlorraine.blogspo..
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John est en retard à un rendez-vous, alors il se dépêche … et ça speed…Une cavalcade insensée…Une course effrénée …Un premier scénario pour Stéphane de Groodt …

Hélas, le tranchant de ses écrits fonctionne mieux à l'oral. Une bd à lire à voix haute, donc, pour profiter au mieux des bons mots de l'artiste.
Qui ne dit mot divise. Certains resteront sur leur fin, d'autres apprécieront les jeux de mots et la chute absurde servie par le belge.

Une affection particulière tout de même pour le dessin de Panaccione, que j'avais adoré dans Un Océan d'amour au côté de Lupano, ou dans Toby mon ami, tout seul.

Lien : https://bibliotheque.brest-m..
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Pour la première fois, John va rencontrer les parents de son amie. le stress est bien présent, le repas et les discussions se passent tant bien que mal, mais il en sort vivant.
De retour chez lui, seul, le réveil du lendemain est épique. Changement d'heure, coups de téléphone, facteur, ascenseur occupé... Tout le monde semble s'être ligué contre lui, pour qu'il arrive en retard à son rendez-vous !

On le suit dans sa course effréné, sans trop savoir pourquoi. Quel est ce rendez-vous ? Amour ? Travail ? On ne sait pas.
La suite est totalement inattendue et absurde, mais j'avoue avoir savouré cette histoire. J'ai suivi avec avidité cette aventure rocambolesque, sans savoir où Stéphane de Groodt voulait m'emmener, jusqu'à la fin que j'ai trouvée géniale !

Bref, faut pas s'attendre à quelque chose de plausible, mais franchement si vous aimez les situations cocasses, l'absurde, Stéphane de Groodt... vous ne devriez pas être déçu(e) !
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La curiosité de cet album tient donc dans un scénario signé Stéphane de Groodt, chroniqueur aux joyeuses fulgurances et jeux de mots acérés. On retrouve un petit peu cet aspect dans l'album mais force est de constater que ça passe un petit peu moins bien à l'écrit alors qu'on imagine bien de Groodt les raconter oralement. A coté de ça, le scénario est digne du bonhomme, parfaitement absurde et jouant avec les soucis du quotidien, du taxi pénible aux bâtiments administratifs tentaculaires. A noter ce double twist final rigolo qui incite du coup le lecteur à relire une seconde fois l'album plus en détail pour constater le petit jeu de l'auteur.

Quant au dessin de Grégory Panaccione, on retrouve le trait de l'Océan d'amour, avec ses personnages expressifs et ce sens du mouvement. le dessin est centré sur les personnages, les laissant dans des décors plutôt minimalistes sans que cela nuise au décor. Finalement, Qui ne dit mot est une petite histoire sympathique dont le sujet futile permet au scénariste de s'amuser avec les mots et les situations. Plaisant.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Lecture décalée

À l'humour belge, en début de lecture puis une interrogation me viens progressivement quand soudain je comprend le concept
Super intéressant autour de la peur de l'engagement par le billet du fameux jeu ni oui ni non .

Amusant, léger.

Mais loin d'être ma lecture favorite.
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