Je n'ai lu aucun roman de
David Grossman (
Une femme fuyant l'annonce m'attend dans une des bibliothèques depuis très longtemps ...) mais j'ai commencé "Dans la maison de la liberté" qui rassemblent 11 interventions (tribune, discours..) autour de son engagement pour la paix. Impossible de ne pas penser à Apeirogon (peut être le roman qui m'aura le plus marqué tant par son fond que par sa forme en 2020..
"Cette obstination en l'occurence- par l'écriture et par mon action politique-est ma façon de surmonter le découragement, de résister à la force d'attraction de ma douleur. C'est ma façon de choisir- en dépit de tout- la vie."
Cet écrivain a perdu son fils dans le conflit Israël palestinien pourtant on ressent dans chacune de ses phrases la profondeur de son engagement.
Il s'interroge (et nous interroge) sur sa capacité de résistance face à la tyrannie. Il nous explique combien l'écriture l'a sauvé .
Il détaille avec une grande finesse la profondeur de son engagement. Il s'interroge (et nous interroge) sur sa capacité de résistance face à la tyrannie. Il nous explique combien l'écriture l'a sauvé . C'est stimulant, intelligent, brillant et d'une force littéraire assez rare!
Et comme je fais les choses à l'envers, je lirai ensuite son dernier roman,
La vie joue avec moi sorti en grand format chez année aux éditions Seuil.
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