Degas emploie à ne pas s'y tromper un cadrage dynamisé pour activer la contemplation. Sa vision se référant à un point de vue rompt radicalement avec les conventions de la composition. Le décalage souvent extrême du point de vue est également dû aux nouvelles expériences visuelles de la photographie et aux aliénations du regard par les gravures sur bois japonaises récemment découvertes.
« La foule vous accorde ses faveurs et vous les retire sans que vous sachiez ce qui vous vaut tant d’honneur ou tant d’injustice ».
On ne voit comme on veut voir. C'est faux, et cette fausseté est la base de l'art.
Le peintre est de plus en plus porté à ne pas peindre ce dont il rêve mais ce qu'il voit.
Sa conversion au pastel, a d'abord des raisons économiques, car il peut être exécuté plus rapidement et se vend mieux. Mais Degas apprend bientôt à apprécier les possibilités de la craie de couleur. Avec le thème des femmes en train de se baigner, le pastel remplace entièrement la peinture et les monotypes et est en outre favorisé par l'intérêt croissant des collectionneurs.
Il est insupportable, mais il faut reconnaître qu'il a beaucoup de talent.
Pourquoi je ne suis jamais marié ? Eh bien, j'ai toujours eu peur que ma femme regarde l'un de mes toiles et dise : ' Mm, c'est joli...' Il y a l'amour et il y a la peinture. Et nous avons un seul coeur.
Après avoir fait des portraits vus de dessus, j'en ferai vus d'en-dessous. Assis tout prêt d'une femme et la regardant d'en bas.
Je n'aime pas les calèches. On ne voit personne. C'est pourquoi j'aime l'omnibus. On peut observer les gens, Nous sommes faits pour nous observer les uns les autres...