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Critique de aliceintheothersideofthebooks
Me voilà bien embêtée… Je ne peux pas dire que ce livre ne m'a pas plu, mais je vous mentirais si je disais le contraire !
Mais commençons par le commencement. Ce roman se divise en deux parties. Dans la première, nous faisons la connaissance de Jules, un gosse de riche qui aurait tout pour être heureux, s'il n'était pas privé de deux choses essentielles que tout l'or du monde ne saurait acheter : l'amour de ses progéniteurs et la liberté. Enfermé, non pas dans une tour d'ivoire mais dans une demeure grandiose, Jules n'a aucun contact avec l'extérieur, si ce n'est par le biais de ses quelques précepteurs. Cependant, ces derniers se pliant aux exigences de leurs employeurs, les réflexions de Jules sur le monde qui, littéralement, l'entoure, et qui lui est donc parfaitement étranger, sont modelées en fonction des préceptes que son père souhaite lui inculquer. Lors d'une rare sortie en famille, programmée de façon millimétrique et loin des regards extérieurs, Jules fait néanmoins une rencontre surprenante qui va non seulement lui redonner espoir de conquérir un jour sa liberté, mais surtout rompre la monotonie de son quotidien. Mais à quel prix ? Dans la deuxième partie, Jules, prêt à tout pour sauver un semblant de famille, bien qu'il n'y ait goûté que pendant une quinzaine de jours, et surtout obtenir les réponses aux questions qui le taraudent, se voit alors pris au piège de sa propre bravoure.
Si j'ai fait abstraction des quelques longueurs qui ponctuent la première partie, toutefois nécessaires à la mise en place de l'ambiance castratrice dans laquelle Jules évolue au fil des années et à la montée en puissance d'un environnement claustrophobe, la seconde partie, aux accents de thriller, est, quant à elle, trop précipitée. L'intrigue de base, qui repose en quelque sorte sur l'eugénisme et la fin de la démocratie, est très intéressante, offrant d'ailleurs un aperçu des conséquences qu'il en adviendrait, un peu à l'image d'un récit dystopique. Il en est de même pour l'histoire et l'évolution de Jules, ainsi que pour l'enquête qu'il mène, en quelque sorte, autour de cette disparition qui le tenaille. Cependant certains événements manquent à mon avis de crédibilité. Pour n'en citer qu'un : comment ce couple d'amis des parents de Jules, lesquels contrôlent tout et tous, parvient à l'aider sans soulever de soupçons ? Par ailleurs, sur quoi repose cette soi-disant relation d'amitié ?
Alors, certes, j'ai lu ce roman pratiquement d'une traite, mais uniquement dans l'optique de découvrir ce qui était arrivé à « l'ami » de Jules et de savoir où l'auteur souhaitait mener le lecteur. le récit est intriguant et pose des questions pertinentes sur la société actuelle, mais il m'a manqué cette sauce qui lie tous les ingrédients.
Lien : https://www.instagram.com/al..
Mais commençons par le commencement. Ce roman se divise en deux parties. Dans la première, nous faisons la connaissance de Jules, un gosse de riche qui aurait tout pour être heureux, s'il n'était pas privé de deux choses essentielles que tout l'or du monde ne saurait acheter : l'amour de ses progéniteurs et la liberté. Enfermé, non pas dans une tour d'ivoire mais dans une demeure grandiose, Jules n'a aucun contact avec l'extérieur, si ce n'est par le biais de ses quelques précepteurs. Cependant, ces derniers se pliant aux exigences de leurs employeurs, les réflexions de Jules sur le monde qui, littéralement, l'entoure, et qui lui est donc parfaitement étranger, sont modelées en fonction des préceptes que son père souhaite lui inculquer. Lors d'une rare sortie en famille, programmée de façon millimétrique et loin des regards extérieurs, Jules fait néanmoins une rencontre surprenante qui va non seulement lui redonner espoir de conquérir un jour sa liberté, mais surtout rompre la monotonie de son quotidien. Mais à quel prix ? Dans la deuxième partie, Jules, prêt à tout pour sauver un semblant de famille, bien qu'il n'y ait goûté que pendant une quinzaine de jours, et surtout obtenir les réponses aux questions qui le taraudent, se voit alors pris au piège de sa propre bravoure.
Si j'ai fait abstraction des quelques longueurs qui ponctuent la première partie, toutefois nécessaires à la mise en place de l'ambiance castratrice dans laquelle Jules évolue au fil des années et à la montée en puissance d'un environnement claustrophobe, la seconde partie, aux accents de thriller, est, quant à elle, trop précipitée. L'intrigue de base, qui repose en quelque sorte sur l'eugénisme et la fin de la démocratie, est très intéressante, offrant d'ailleurs un aperçu des conséquences qu'il en adviendrait, un peu à l'image d'un récit dystopique. Il en est de même pour l'histoire et l'évolution de Jules, ainsi que pour l'enquête qu'il mène, en quelque sorte, autour de cette disparition qui le tenaille. Cependant certains événements manquent à mon avis de crédibilité. Pour n'en citer qu'un : comment ce couple d'amis des parents de Jules, lesquels contrôlent tout et tous, parvient à l'aider sans soulever de soupçons ? Par ailleurs, sur quoi repose cette soi-disant relation d'amitié ?
Alors, certes, j'ai lu ce roman pratiquement d'une traite, mais uniquement dans l'optique de découvrir ce qui était arrivé à « l'ami » de Jules et de savoir où l'auteur souhaitait mener le lecteur. le récit est intriguant et pose des questions pertinentes sur la société actuelle, mais il m'a manqué cette sauce qui lie tous les ingrédients.
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