Le dernier livre de Giovanni Guareschi est aussi le plus actuel. Une fois de plus, Don Camillo se heurte à l'histoire et s'en prend, à présent, à la nouvelle génération qui conteste toutes les valeurs établies. S'il doit s'occuper de Cat, sa jolie nièce, explosive égérie d'une bande de blousons noirs campagnards, reine de beauté et parachutiste, il doit aussi affronter Don Chichi, prêtre de choc nouveau style, qui veut bouleverser sa petite paroisse.
De son côté, Peppone, son inséparable ennemi, se voit attaqué par les maoïstes qui le traitent de révisionniste.
Le vieux curé et le vieux communiste se donneront la main pour faire face à la contestation, qu'elle vienne des beatniks, de l'église nouvelle ou de Mao. Mais dans ce tourbillon d'affrontements cocasses, le bon sens inébranlable de Don Camillo finira, comme toujours, par triompher.
(quatrième de couverture)
Voilà pourquoi les jeunes s'éloignent de l'Église: parce qu'elle leur parle seulement de mort; parce qu'elle enseigne uniquement à mourir et non à vivre; parce qu'elle dénie à l'homme tout droit, en l'accablant de devoirs; parce qu'elle n'admet pas le bonheur sur la terre et le renvoie au paradis, alors que ceux qui vivent selon la loi de Dieu et de la solidarité sociale trouvent également leur bonheur ici-bas. Parce qu'elle engendre de noirs corbeaux qui tiennent pour péché mortel l'heureux et innocent gazouillis d'oisillons qui chantent à pleine gorge la gloire du Seigneur.
Don Camillo opina : Tu as raison camarade. Il est plus facile d'étrangler un enfant que de l'éduquer.