AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de RChris


Mince Marina 53, vous n'étiez pas au rendez-vous pour nous résumer le tome précédent.
Heureusement, le scénariste Canalès le fait dans un flash-back en noir et blanc au milieu de l'album.

Je trouve que le dessin a encore gagné en expressivité : ah ! la photo des suspects, désignant le coupable : imaginez le petit Weekly (une fouine) serré entre un taureau dont les cornes démesurées dépassent de la case, un phacochère, un tigre et un grand singe, tous très dominateurs !

L'humour est aussi au coin des cases : à propos de l'écriteau de la porte du bureau, “Blackcat, private investigator”, son interlocuteur dira : “On ne peut pas dire que ce soit de la publicité mensongère ! “

Venu de l'animation, Guarnido sait créer des effets cinématographiques dans les scènes d'action.
Il fait défiler une collection impressionnante d'animaux et… un raton-laveur, mais aussi un personnage félin qui a tous les attributs d'une humaine qui ne laisse pas insensible Blacksad !
Ainsi sait-il montrer qu'il peut changer de registre en dessinant des humains comme il l'a fait dans “Les Indes fourbes”, BD parue en 2019.

Guarnido fait montre d'une variation de style : noir et blanc pour le flash back, dessins quasi impressionnistes pour la jeunesse de Dill, lui-même peintre, et parfois un dessin pleine page !

Les auteurs clôturent ce diptyque de façon magistrale.
Commenter  J’apprécie          313



Ont apprécié cette critique (31)voir plus




{* *}