Intriguée par l'histoire d'échanges de copies lors d'un examen déterminant pour de futurs médecins, je me demandais comment on pouvait vivre la tête haute , exercer son art après cette supercherie et affronter une rencontre avec l'autre presque vingt ans plus tard.
Je me suis trompée sur toute la ligne car ce n'est pas le chemin qu'a pris
Aurélie de Gubernatis.
En effet, l'héroïne, Estelle, devenue psychiatre après avoir été major de sa promo suite à cette échange n'a que de vagues remords.
Psychiatre, peut-être, mais bien peu professionnelle lorsqu'elle retrouve comme patient, Josselin, le véritable auteur de la fameuse copie ... Adieu mari, enfant et patients , pour une amourette qui datait de sa jeunesse, elle s'enfonce jusqu'au cou dans une histoire invraisemblable et bien peu crédible.
Seul le personnage d'Hervé a retenu mon attention , car sa passion ressemble à celle de ce biologiste
Jacques Benveniste qui avait déclenché une grosse polémique dans les milieux scientifiques avec ses travaux sur la mémoire de l'eau , et qui avait obtenu d'ailleurs un IGNobel, l'histoire d'Hervé étant heureusement plus poétique .
Donc, de ce roman, j'aurais pu, moi aussi, faire
l'Impasse .
Commenter  J’apprécie         80