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Citations sur Transcolorado (7)

Mon père disait toujours qu’il faut se battre dans la vie, contre le vent, la neige, les tempetes et le froid et parfois aussi contre la peau rance et durcie des hommes qui ne pensent qu’à trouer celle d’autres hommes.
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Je n’aimais pas la façon dont les gens de ce bar me regardaient mais je n’en connaissais pas d’autre et celui-là était si près. C’est important que les bars soient bien près des maisons. On se sent moins seul, c’est comme s’il y avait toujours quelqu’un à qui parler, même si on ne fait que se taire.
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(...) c'était une grosse veine de comprendre tout de suite que les Amish étaient un peu comme la dame à lunettes du social. Ils préféraient les fausses histoires. J'ai pensé qu'au fond, ils savaient tous bien que ce n'étaient que de gros racontars de basse-cour mais ils préféraient quand même les histoires inventées ça fait toujours moins mal que les histoires vraies. Ça tombait bien puisque j'avais appris depuis si longtemps les racontars que je n'étais jamais en panne. La seule fois où je n'ai pas trahi la vérité vraie, c'est avec Tommy dans le bus du Transcolorado, parce que je n'ai rien dit. Et c'est comme ça qu'il a tout su, du type de la grange, de la ferme de mon père, et des crises de grand-vent-dingue de ma mère. Mais c'est peut-être grâce à sa balafre d'Apache qu'il sait tout dans le silence, et ça, ce n'est pas donné à tout le monde.
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Le ciel était si bleu qu’on se sentait un peu mal tout au fond de soi. Je n’aime pas les ciels trop bleus, cette lumière tranchante et sans pardon, comme si tout était neuf.
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Ces journées sans nuage, chaudes, juste faites pour les gens très heureux, dont les pensées limpides reposent tranquillement dans leurs têtes. Pour les autres, c’est vraiment un calvaire de se sentir regardé par le ciel sans défaut. Dans ces moments-là, on sait forcément tout ce qui ne va pas dans sa vie. Mais ce n’est pas pour autant qu’on trouve la manière de dénouer l’écheveau tout emmêlé des peurs et des envies.
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J’ai caché mes premiers hoquets-sanglots dans un mouchoir sous un petit éclat de rire dur et effilé comme un silex. Cette pierre-là m’avait un peu déchiré le coin des lèvres au passage et j’ai imaginé que j’aurai bientôt une balafre sur le coin de la joue, tout comme Tommy. Parce qu’une balafre c’est comme une déchirure de ciel : c’est beau et ça rend prudent.
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Tommy disait toujours : " Si Adam et Ève n'avaient pas croqué la pomme..." Tommy, c'est au bar du bout de la route que je l'ai rencontré. C'était au début du mois d'octobre, un jeudi je crois. J'aime bien les jeudis car c'est le jour où je suis née. Même si ce n'est pas sûr, c'est ce qu'on m'a toujours dit. Ce jeudi-là, quand je suis sortie de chez moi, l'air était coupant comme un couteau d'Apache. (début du livre)
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