AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de e-Miliko


J'ai reçu ce livre dans le cadre de Masse Critique. Sa lecture m'a laissé une impression mitigée. D'un côté, on fait de jolies découvertes, poétiques ou amusantes, comme le "petit trognon potelé" du titre, ou encore "ma musique intérieure", "myosotis infidèle", ou encore "vagabonde amelette". le découpage en chapitres thématiques (Les mots bêtes, Les mots blessures, Les mots canailles, Les inclassables...) est plaisant. La reprise en fin de volume des différentes expressions relevées chez un même auteur, même si elle constitue une redite, est pratique. Les explications étymologiques, les commentaires historiques sur telle ou telle expression sont souvent instructives.
Néanmoins, le livre donne une désagréable impression de remplissage, de mal fini. Est-il bien utile de faire des entrées différentes pour "charmant trognon", "mon cher trognon", "mon trognon", "mon p'tit trognon à bouche", "mon petit trognon d'amour" et "mon trognon potelé"? de même pour "mon petit mouton" et "petit mouton d'amour", et d'autres encore? Est-ce vraiment un mot d'amour d'antan que "mon roi" ou "ma reine" par exemple? Est-il bien utile d'avoir à vingt pages d'écart DEUX encadrés pour des expressions désignant le sexe masculin, si savoureuses soient-elles, quand ce sont en grande partie les mêmes? Quant aux mots d'amour des personnages historiques regroupés en fin de volume, si je trouve quelque intérêt à lire qu'Einstein appelait sa femme "ma main droite" ou "mon âme fidèle", je trouve plus que plat les "chère amie", "ma tendre amie", "mon amie" ou "ma Sophie" de Diderot à Sophie Volland, et je m'interroge sur l'intérêt de choisir de présenter des mots d'amour de ce niveau de banalité.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}