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Critique de Ziliz


Ziliz
22 novembre 2015
Marseille, 17 février. En cette veille de vacances d'hiver, quelques veinards sont coincés chez eux à cause d'une grippe ou d'une gastro. Veinards, oui, parce que, quoi qu'ils endurent, leur sort est plus doux que celui de leurs six-cents et quelques camarades qui vont tomber comme des mouches dans l'enceinte du collège Rosa Parks, succombant à un virus fulgurant...

Mais que suis-je allée faire dans cet enfer où la mort frappe à vitesse grand V, où des collégiens, leurs profs et les sauveteurs meurent en quelques secondes, perdant cheveux et ongles, vomissant, bavant, explosant, baignant dans leur sang, dans leurs tripes, dans une bouillasse noire pleine de grumeaux ?
C'est le nom de l'auteur qui m'a attirée, j'ai apprécié tous ses ouvrages (romans pour enfants, adolescents et adultes, adaptations en BD). La couverture aurait dû m'alerter sur l'ambiance apocalyptique. Pas pour moi, je ne vois rien au-delà de ces descriptions gore, zombiesques, de film d'horreur de série Z, sur 250 pages interminables : « ... des gorges écumantes. Des tempes enflées et des poignets boursouflés. Des geysers écarlates jaillissant des carotides. Ecoulements-éclatements-écrasements. Plaies en forme de scolopendres et constellations d'hématomes. Oreilles écorchées, ongles arrachées, os ébréchés. » (p. 123-124)

Je n'ai pas réussi à trouver de "message" à la lecture, les billets enthousiastes des autres lecteurs m'ouvrent les yeux, mais ne me réconcilient pas avec ce genre d'ouvrage. Au contraire, je vois que j'y suis complètement hermétique, incapable de prendre du recul.
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