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Critique de oran
Dès l'apparition du coronavirus , les médias ont longuement évoqué les multiples récits épidémiques. Parmi eux, La Peste de Camus dont les ventes ont explosé car dans ce contexte, jamais la pensée camusienne n'a été autant nécessaire.
La Peste, roman antitotalitaire , pluridimensionnel, c'est la métaphore, la métonymie de la France occupée, « la Peste brune » . Ce livre , dévoile la compromission de la France asservie, l'irresponsabilité des autorités, l 'insouciance, la complicité de chacun face aux dangers , mais nous apprend aussi à faire notre métier d'homme en étant dignes, courageux, généreux, imaginatifs dans l'entraide, fraternels et solidaires.
JeanYves Guérin s'attache à mettre en exergue , faire un parallèle, pointer les similitudes, les analogies, les différences entre les effets de la pandémie coronavirus, et d'autres fléaux : guerres, dictatures et plus particulièrement La Peste...tant sur les personnes (solidarité, solitude, isolement, trafics en tous genres...) que sur les sociétés : prophylaxie, statistiques sur le nombre de contaminés, décompte des décès (tantôt surévalués, tantôt sous-évalués), réactions , préconisations, stratégies des autorités, urgences et priorités (confinement, couvre-feu, séparation, exil) controverses du corps médical,..
Cet ouvrage complet, excellemment bien documenté et annoté permet de comprendre encore mieux toutes les subtilités de la Peste, mais , son auteur nous invite aussi à rester attentifs « parce que chacun la porte en soi, parce que personne au monde, non personne n'en est indemne »,
Relire donc La Pester avec d'autres clés, d'autres portées pour nous permettre de mieux ouvrir nos yeux et d'être vigilant, mais aussi lire ou relire d'autres écrits de Camus tels L'Homme révolté, l'état de siège, les articles dans Combat.
A noter la bibliographie abondante sur, notamment, l'oeuvre camusienne et les écrits sur le coronavirus.
Tous mes remerciements à JeanYves Guérin, aux Éditions Champion Essais et à Babelio.
Ouvrage reçu dans le cadre de la Masse critique.
La Peste, roman antitotalitaire , pluridimensionnel, c'est la métaphore, la métonymie de la France occupée, « la Peste brune » . Ce livre , dévoile la compromission de la France asservie, l'irresponsabilité des autorités, l 'insouciance, la complicité de chacun face aux dangers , mais nous apprend aussi à faire notre métier d'homme en étant dignes, courageux, généreux, imaginatifs dans l'entraide, fraternels et solidaires.
JeanYves Guérin s'attache à mettre en exergue , faire un parallèle, pointer les similitudes, les analogies, les différences entre les effets de la pandémie coronavirus, et d'autres fléaux : guerres, dictatures et plus particulièrement La Peste...tant sur les personnes (solidarité, solitude, isolement, trafics en tous genres...) que sur les sociétés : prophylaxie, statistiques sur le nombre de contaminés, décompte des décès (tantôt surévalués, tantôt sous-évalués), réactions , préconisations, stratégies des autorités, urgences et priorités (confinement, couvre-feu, séparation, exil) controverses du corps médical,..
Cet ouvrage complet, excellemment bien documenté et annoté permet de comprendre encore mieux toutes les subtilités de la Peste, mais , son auteur nous invite aussi à rester attentifs « parce que chacun la porte en soi, parce que personne au monde, non personne n'en est indemne »,
Relire donc La Pester avec d'autres clés, d'autres portées pour nous permettre de mieux ouvrir nos yeux et d'être vigilant, mais aussi lire ou relire d'autres écrits de Camus tels L'Homme révolté, l'état de siège, les articles dans Combat.
A noter la bibliographie abondante sur, notamment, l'oeuvre camusienne et les écrits sur le coronavirus.
Tous mes remerciements à JeanYves Guérin, aux Éditions Champion Essais et à Babelio.
Ouvrage reçu dans le cadre de la Masse critique.
