Cette Italie de la fripe, du fric et de la frime, cette Italie blonde platinée n'est pas notre Italie...
Cette Italie qui défile, qui porte des lunettes de soleil siglées malgré le soleil tombé, qui fait la roue dans ses habits de marque, c'est celle d'un Berlusconi décati et décadent. Une Italie corrompue de macs et de pouffiasses.
Détestation totale... Vite fuyons!
Jamais je n'ai pu prendre au sérieux un italien en colère car je ne vois en lui qu'un enfant, qu'un amoureux.
Nous avons appris que le but c'est le chemin, comme aurait écrit le père Goethe, à moins que ce ne soit Ella Maillart, Sylvain Tesson ou un quelconque moine bouddhiste: un lieu commun.
Une journée idéale en montagne commence ainsi obligatoirement par du plat. C'est fou comme on savoure chaque replat en montagne et comment on court après la moindre taupinière en plaine!
Une fourmi a-t'elle conscience du temps? Ne mesure-t'elle pas plutôt sa vie en millimètres et centimètres parcourus, en charges transportées?
Les prières de mon enfance sont vaines car Dieu n'existe pas, à moins qu'il ne soit devenu sourd et muet.
Tu vois, ce papillon, il est comme ton bonheur... Tu crois le voir, mais tu ne peux pas le fixer.
Faut-il préférer une vérité pleine de tourments à une innocence enchantée?
Si le temps est irrésistible, il sait se montrer généreux pour les montagnards, pour ces hommes qui se contentent de peu.