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Critique de florencem
Impossible de passer à côté de la très jolie couverture de la tourneuse de vent, et avec un résumé aussi alléchant, j'avoue que je n'ai pas longtemps hésité à faire une demande sur Netgalley pour pouvoir le lire. J'ai eu la chance d'être sélectionnée, mais malheureusement comme l'indique ma note, je n'ai pas réussi à accrocher ni aux personnages, ni à l'histoire... Et j'en suis la première déçue car comme je le disais, le pitch avait pourtant tout pour me plaire.
Le début avait bien commencé. Un univers original et un humour décalé qui faisait un peu non-sens à la Alice au pays des merveilles. La quête arrive très rapidement avec une soeur transformée en poule et que non, on ne peut pas laisser comme ça. Donc ni une, ni deux, Solveig décide de partir à la recherche d'un sorcier capable de lever la malédiction. Mais bien entendu, les choses ne se passent pas comme prévu.
Si l'humour un peu décalé me plaisait bien au début, j'ai un peu déchanté ensuite. Plusieurs points ne m'ont pas vraiment "enchanté" en fait. L'attitude des parents de Solveig déjà. le fait de rabaisser "gentiment" leur fille cadette, de ne pas trop se soucier de l'aînée et de ne pas se souvenir de son prénom... Outch... On comprend aisément pourquoi notre jeune héroïne n'a aucune confiance en elle avec un environnement pareil. L'effet est encore plus accentué quand Solveig décide de prendre un autre prénom. Pour se protéger, certes, mais... c'est un peu comme si la jeune fille disparaissait complètement. Personnellement, je voulais la voir évoluer. C'est tout l'intérêt des quêtes d'ailleurs. Mais je n'ai pas vu de grands changements au fil de l'histoire. Elle est parfois en colère et a envie de se rebeller mais elle ne passe pas le cap. C'était donc très frustrant. La révélation concernant son don arrive aussi très tard dans l'histoire (alors que c'est le titre du roman) et j'ai eu l'impression qu'il était vite mis de côté. Là encore frustration. J'aurais aimé qu'il soit exploité et que dans la foulée, Solveig dévoile tout son potentiel. Elle n'en reste pas moins une héroïne adorable, attention. Elle arrive à se faire des amis rapidement, parfois très improbables, et cela reflète parfaitement sa gentillesse et toutes ces autres qualités. Mais j'attendais plus.
Solveig donne l'impression de subir durant tout le roman. Elle est très naïve et elle rencontre des personnes pas très sympathiques qui se servent d'elle effrontément, mais elle poursuit dans cette voie également. Etre gentil ne veut pas dire se faire marcher sur les pieds. Et comme je déteste l'injustice, j'avoue que j'ai grincé des dents très très souvent. Les méchants sont ubuesques au possible qui plus est. Ça n'aide vraiment pas. Ils ont un côté très cruel et ridicule qui ne leur donne pas de crédibilité et qui a accentué tout ce qui me gênait. L'intrigue était pourtant intéressante, mais il y a un manque de subtilité et de modération vis-à-vis des antagonistes. Et c'est là que je retrouve un peu ce côté Alice au pays des merveilles avec ce non-sens et cette "absurdité". J'ai eu du mal avec l'enchaînement des événements et je ne voyais pas du tout où l'auteur voulait nous mener. J'étais partie pour ma part dans une aventure où l'on devait sauver une poule ! 😉
Si l'effet dépréciateur des jeunes personnages n'avait pas été aussi prégnant, j'aurais sans doute plus accroché à La tourneuse de vent. C'est je pense ce qui m'a le plus gênait. A notre époque, le manque de confiance en soi des enfants est un gros problème, et je pense qu'il faut davantage les pousser à croire en eux. C'était, je pense l'effet voulu avec Solveig mais il arrive trop tard, et ces camarades en sont aussi les victimes s'en arriver à s'en dépêtrer. de la frustration aussi avec le don de notre héroïne que j'aurais aimé voir plus en action. C'est dommage, l'univers était très sympathique mais le ton n'était pas fait pour moi.
Le début avait bien commencé. Un univers original et un humour décalé qui faisait un peu non-sens à la Alice au pays des merveilles. La quête arrive très rapidement avec une soeur transformée en poule et que non, on ne peut pas laisser comme ça. Donc ni une, ni deux, Solveig décide de partir à la recherche d'un sorcier capable de lever la malédiction. Mais bien entendu, les choses ne se passent pas comme prévu.
Si l'humour un peu décalé me plaisait bien au début, j'ai un peu déchanté ensuite. Plusieurs points ne m'ont pas vraiment "enchanté" en fait. L'attitude des parents de Solveig déjà. le fait de rabaisser "gentiment" leur fille cadette, de ne pas trop se soucier de l'aînée et de ne pas se souvenir de son prénom... Outch... On comprend aisément pourquoi notre jeune héroïne n'a aucune confiance en elle avec un environnement pareil. L'effet est encore plus accentué quand Solveig décide de prendre un autre prénom. Pour se protéger, certes, mais... c'est un peu comme si la jeune fille disparaissait complètement. Personnellement, je voulais la voir évoluer. C'est tout l'intérêt des quêtes d'ailleurs. Mais je n'ai pas vu de grands changements au fil de l'histoire. Elle est parfois en colère et a envie de se rebeller mais elle ne passe pas le cap. C'était donc très frustrant. La révélation concernant son don arrive aussi très tard dans l'histoire (alors que c'est le titre du roman) et j'ai eu l'impression qu'il était vite mis de côté. Là encore frustration. J'aurais aimé qu'il soit exploité et que dans la foulée, Solveig dévoile tout son potentiel. Elle n'en reste pas moins une héroïne adorable, attention. Elle arrive à se faire des amis rapidement, parfois très improbables, et cela reflète parfaitement sa gentillesse et toutes ces autres qualités. Mais j'attendais plus.
Solveig donne l'impression de subir durant tout le roman. Elle est très naïve et elle rencontre des personnes pas très sympathiques qui se servent d'elle effrontément, mais elle poursuit dans cette voie également. Etre gentil ne veut pas dire se faire marcher sur les pieds. Et comme je déteste l'injustice, j'avoue que j'ai grincé des dents très très souvent. Les méchants sont ubuesques au possible qui plus est. Ça n'aide vraiment pas. Ils ont un côté très cruel et ridicule qui ne leur donne pas de crédibilité et qui a accentué tout ce qui me gênait. L'intrigue était pourtant intéressante, mais il y a un manque de subtilité et de modération vis-à-vis des antagonistes. Et c'est là que je retrouve un peu ce côté Alice au pays des merveilles avec ce non-sens et cette "absurdité". J'ai eu du mal avec l'enchaînement des événements et je ne voyais pas du tout où l'auteur voulait nous mener. J'étais partie pour ma part dans une aventure où l'on devait sauver une poule ! 😉
Si l'effet dépréciateur des jeunes personnages n'avait pas été aussi prégnant, j'aurais sans doute plus accroché à La tourneuse de vent. C'est je pense ce qui m'a le plus gênait. A notre époque, le manque de confiance en soi des enfants est un gros problème, et je pense qu'il faut davantage les pousser à croire en eux. C'était, je pense l'effet voulu avec Solveig mais il arrive trop tard, et ces camarades en sont aussi les victimes s'en arriver à s'en dépêtrer. de la frustration aussi avec le don de notre héroïne que j'aurais aimé voir plus en action. C'est dommage, l'univers était très sympathique mais le ton n'était pas fait pour moi.
