Le premier roman de
Jimmy Guieu, daté de 1951 et publié à l'âge de 25 ans, ne laissait certainement rien présager de la capacité de son auteur à produire une oeuvre prolifique ni de sa longévité à venir. Il ne contient pas grand chose
Ce livre s'inspire pourtant d'une bonne idée : l'auteur à la moustache et au brushing inoxydables imagine que notre monde n'est qu'une couche dans un univers conçu comme une matriochka. Certaines personnes, particulièrement bien dotées, peuvent faire communiquer ces univers. Si son concept est intéressant, il semble en revanche ne pas savoir quoi en faire. Ainsi, d'une plume maladroite et stéréotypée percluse des défauts les plus grossiers d'un premier roman, il mène son personnage d'une couche à l'autre, au fil d'une trame linéaire dans laquelle tout se justifie par l'inexplicable. Il faut reconnaître que c'est pratique : l'impossible devient possible. Il n'hésite donc jamais à abuser des ressorts occultes, au détriments des éléments scientifiques vaguement avancés, et il noie au passage son intrigue dans une romance sirupeuse baignée d'ésotérisme. Tout pour plaire !
Touchez mon blog, Monseigneur...
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