C'est un livre que j'ai beaucoup vu passer sur différents groupes et sur Babelio.
J'ai remporté ce dernier à l'occasion de la dernière Masse Critique Mauvais Genre.
Je remercie donc les éditions L'oiseau Noir pour cet envoi.
Une jolie couverture entre mat et brillant, pour bien commencer.
J'ai été très prise sur la première partie.
L'auteur décrit très bien la tension et les sentiments des différents personnages. Enfin, surtout le pauvre Patrick qui se retrouve enfermé dans cet ascenseur au quarante cinquième étage.
Au départ c'est une blague de son collègue Philippe qui vient de fêter son départ à la retraite.
Mais ensuite le doute s'insinue. Est-ce une blague ? Et est-ce bien Philippe qui est aux commandes ?
Ensuite, l'intrigue se dénoue très, trop simplement et du coup, j'ai été déçue et même un peu frustrée car l'histoire perdait son attrait et puis la fin est un peu trop film à l'américaine pourtant dénoncé dans le roman.
J'avais un doute que ça soit Philippe qui dirige le tout mais à partir du moment où l'on sait que c'est lui et que l'agent de sécurité est grave, pas tout seul dans sa tête, ça perd tout son sens.
De plus, au final, pourquoi Philippe voulait lui faire cette blague douteuse ?
Et puis cette enchaînement que fait José : Hamburger, Ambre, la blague de Patrick dont tout le monde rigole…mais quelle est-elle au fond ?
Cette explosion monumentale, cette longue chute et cette photo. Cette simple photo, gardée sur une clé USB dans un sac de sport.
Tout ça pour ça !
Je préfère pouvoir me fier aux personnages lorsque je lis une histoire et là, il y a trop de zones d'ombres qui ne sont jamais éclaircies.
J'attendais de vraies révélations ou un switch final qui m'emportent plus vite qu'un ascenseur qui fait du 0 au 46éme étage.
Toutefois, je ne ferme pas la porte à l'auteur et je vais voir si je peux trouver un autre de ses romans car il a l'air apprécié par mes amies Babeliottes.
Oserez-vous monter dans cet ascenseur ?
Commenter  J’apprécie         195