>
Critique de pagesnoiresElo
C. Guillerme offre à ses lecteurs un roman bien plus original que ce à quoi je m'attendais, et bien plus différent de ce que je lis habituellement. Ce livre m'a sortie de ma zone de confort non sans quelques accrocs, je dois bien l'avouer.
Tout commence comme un simple thriller. Patrick est coincé dans un ascenseur, il doit faire face à un ennemi inconnu, s'exprimant d'une voix dématérialisée. Cet ennemi dépersonnifié m'a fait penser au film Duel. le héros se retrouve face à une présence menaçante, violente et la tension monte crescendo. Ce huis clos nous happe et nous interroge: Pourquoi un tel sort est réservé à Patrick, ce collègue inoffensif, marrant, voire un peu lourdaud?
Une fois Patrick sorti de l'ascenseur, l'intrigue s'éloigne du thriller et se rapproche du film d'action. Cette seconde partie reprend les codes de ces films grand public où le héros sauve tout le monde: un personnage principal lambda mais qui peu à peu s'arme de courage, des scènes spectaculaires, des explosions, un final où la violence domine et où le méchant porteur d'une "étincelle de haine et de folie pure au fond de la pupille" se révèle increvable.
Ainsi, Etage 46 est davantage un roman d'action et cette chasse à l'homme est accompagnée d'une écriture rythmée et visuelle. Cependant, les films portés par B. Willis ou encore T. Cruise ne sont pas mes favoris et je pense qu'il en est de même pour son versant littéraire. La multitude d'explosions et de coups m'ont un peu perdu et j'ai trouvé que la seconde partie souffrait de quelques longueurs. Je suis quand même contente d'avoir lu cet ouvrage car il est loin de ce que je lis habituellement et n'est pas déplaisant.
Ouvrage lu dans le cadre de la Masse critique Babelio :)
Lien : https://www.instagram.com/pa..
Tout commence comme un simple thriller. Patrick est coincé dans un ascenseur, il doit faire face à un ennemi inconnu, s'exprimant d'une voix dématérialisée. Cet ennemi dépersonnifié m'a fait penser au film Duel. le héros se retrouve face à une présence menaçante, violente et la tension monte crescendo. Ce huis clos nous happe et nous interroge: Pourquoi un tel sort est réservé à Patrick, ce collègue inoffensif, marrant, voire un peu lourdaud?
Une fois Patrick sorti de l'ascenseur, l'intrigue s'éloigne du thriller et se rapproche du film d'action. Cette seconde partie reprend les codes de ces films grand public où le héros sauve tout le monde: un personnage principal lambda mais qui peu à peu s'arme de courage, des scènes spectaculaires, des explosions, un final où la violence domine et où le méchant porteur d'une "étincelle de haine et de folie pure au fond de la pupille" se révèle increvable.
Ainsi, Etage 46 est davantage un roman d'action et cette chasse à l'homme est accompagnée d'une écriture rythmée et visuelle. Cependant, les films portés par B. Willis ou encore T. Cruise ne sont pas mes favoris et je pense qu'il en est de même pour son versant littéraire. La multitude d'explosions et de coups m'ont un peu perdu et j'ai trouvé que la seconde partie souffrait de quelques longueurs. Je suis quand même contente d'avoir lu cet ouvrage car il est loin de ce que je lis habituellement et n'est pas déplaisant.
Ouvrage lu dans le cadre de la Masse critique Babelio :)
Lien : https://www.instagram.com/pa..
