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Critique de ileautresor
L'album décrit une promenade en forêt l'hiver. Il s'agit de la promenade d'une fillette japonaise, Akiko. Cette dernière est seule dans la forêt avec la nuit qui tombe.
Une qualité est en exergue ici: le courage.
Justement, Akiko aime bien affronter sa peur; d'ailleurs, elle ne se sent pas en insécurité avec ses amis de la forêt: en revanche même, elle se sent en communion avec la nature.
Certains animaux veillent sur elle (le renard), d'autres se laissent attraper (l'écureuil) et le loup lui conseille de ne pas prendre froid... En effet, c'est une balade qui a lieu l'hiver, à la tombée de la nuit.
Akiko est courageuse mais elle n'est pas téméraire, elle rentre et dit au-revoir aux animaux de la forêt.
La forêt prend vie avec le passage de la fillette japonaise.
Les arbres s'éveillent, les animaux sont présents de façon discrète mais bien présente...
chouette, ours, loup, renard, sont comme finement découpés en noir et blanc, (à la manière d'un autre livre d'Antoine Guillopé, Pleine Lune...).
Le texte est court, éludé -. comme dans un haïku -. La beauté rude de la forêt apparaît avec ce décor en noir et blanc qui la met en valeur d'une façon remarquable.
Différents points de vue sont abordés:
- à l'horizontale (comme l'écureuil perché dans un arbre)
- mais aussi à la verticale: en plongée (comme vue par la chouette )
ou en contre-plongée (le regard d'Akiko se dirige vers l'oiseau aux ailes déployées)
De ce fait, il n'y a pas de lassitude au niveau de l'image ou du rythme du récit.
Quant au kimono d'Akiko, il met des taches de couleur lumineuses et flamboyantes dans ce fond noir et blanc: avec son tissu japonais, il montre que la fillette paraît comme le coeur battant de la forêt.
Le courage... c'est aussi avoir du coeur. ;)
Challenge album jeunesse
Challenge de lecteur
Une qualité est en exergue ici: le courage.
Justement, Akiko aime bien affronter sa peur; d'ailleurs, elle ne se sent pas en insécurité avec ses amis de la forêt: en revanche même, elle se sent en communion avec la nature.
Certains animaux veillent sur elle (le renard), d'autres se laissent attraper (l'écureuil) et le loup lui conseille de ne pas prendre froid... En effet, c'est une balade qui a lieu l'hiver, à la tombée de la nuit.
Akiko est courageuse mais elle n'est pas téméraire, elle rentre et dit au-revoir aux animaux de la forêt.
La forêt prend vie avec le passage de la fillette japonaise.
Les arbres s'éveillent, les animaux sont présents de façon discrète mais bien présente...
chouette, ours, loup, renard, sont comme finement découpés en noir et blanc, (à la manière d'un autre livre d'Antoine Guillopé, Pleine Lune...).
Le texte est court, éludé -. comme dans un haïku -. La beauté rude de la forêt apparaît avec ce décor en noir et blanc qui la met en valeur d'une façon remarquable.
Différents points de vue sont abordés:
- à l'horizontale (comme l'écureuil perché dans un arbre)
- mais aussi à la verticale: en plongée (comme vue par la chouette )
ou en contre-plongée (le regard d'Akiko se dirige vers l'oiseau aux ailes déployées)
De ce fait, il n'y a pas de lassitude au niveau de l'image ou du rythme du récit.
Quant au kimono d'Akiko, il met des taches de couleur lumineuses et flamboyantes dans ce fond noir et blanc: avec son tissu japonais, il montre que la fillette paraît comme le coeur battant de la forêt.
Le courage... c'est aussi avoir du coeur. ;)
Challenge album jeunesse
Challenge de lecteur
