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Critique de Takalirsa
L'exploit d'une femme ayant appartenu à l'élite de l'aviation mondiale... et pourtant "reléguée dans l'oubli".
En 1919, le destin d'une jeune femme, c'est mariage, cuisine, ménage, enfants. Mais pour Adrienne Bolland, "non merci"! Consciente que "elle est une fille. le voyage, l'aventure, on lui a bien fait comprendre que ce n'était pas au programme. La seule chose qu'on attend d'elle, c'est la soumission", elle va se battre pour "échapper à ça". Une occasion se présente au sein de la célèbre société Caudron qui, en cette période d'après-guerre, manque de pilotes: Adrienne sera aviatrice! "Une femme pilote, ça fait moderne. C'est bon pour votre image", assène-t-elle au patron de manière insolente et déterminée.
Évidemment elle se trouve confrontée au sexisme du milieu: "traitée comme une fille complètement demeurée", elle est "une curiosité dans un monde de héros masculins". Mais Adrienne est douée, ce qui fait rapidement taire les mauvaises langues et lui vaut l'admiration de tous.
Et surtout, la jeune femme a un "tempérament explosif", une irrévérence et un franc-parler que l'écriture de l'auteur fait revivre avec une intensité captivante. Adrienne est un personnage haut en couleur et sa personnalité hors du commun donne beaucoup d'intensité à cette histoire. A ses côtés on découvre "l'immensité du ciel et le sentiment de liberté" procuré par le pilotage, et puis les doutes aussi, malgré tout. Notamment lorsque l'aviatrice décide, ce 1er avril 1921 (non, ce n'est pas un poisson!), de se lancer dans le projet fou de traverser la cordillère des Andes afin d'être "la première femme à vaincre ce mur de montagnes" avec l'aide précieuse de Duperrier, "le mécano bourru, le soutien fidèle".
Oui c'est une belle aventure que nous fait partager Sophie Guillou, qui n'oublie pas, en fin de récit, de préciser "deux ou trois choses de plus sur Adrienne Bolland" après ce fameux événement qui l'a rendue célèbre, lui rendant sa juste et digne place au panthéon de l'aviation française.
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
En 1919, le destin d'une jeune femme, c'est mariage, cuisine, ménage, enfants. Mais pour Adrienne Bolland, "non merci"! Consciente que "elle est une fille. le voyage, l'aventure, on lui a bien fait comprendre que ce n'était pas au programme. La seule chose qu'on attend d'elle, c'est la soumission", elle va se battre pour "échapper à ça". Une occasion se présente au sein de la célèbre société Caudron qui, en cette période d'après-guerre, manque de pilotes: Adrienne sera aviatrice! "Une femme pilote, ça fait moderne. C'est bon pour votre image", assène-t-elle au patron de manière insolente et déterminée.
Évidemment elle se trouve confrontée au sexisme du milieu: "traitée comme une fille complètement demeurée", elle est "une curiosité dans un monde de héros masculins". Mais Adrienne est douée, ce qui fait rapidement taire les mauvaises langues et lui vaut l'admiration de tous.
Et surtout, la jeune femme a un "tempérament explosif", une irrévérence et un franc-parler que l'écriture de l'auteur fait revivre avec une intensité captivante. Adrienne est un personnage haut en couleur et sa personnalité hors du commun donne beaucoup d'intensité à cette histoire. A ses côtés on découvre "l'immensité du ciel et le sentiment de liberté" procuré par le pilotage, et puis les doutes aussi, malgré tout. Notamment lorsque l'aviatrice décide, ce 1er avril 1921 (non, ce n'est pas un poisson!), de se lancer dans le projet fou de traverser la cordillère des Andes afin d'être "la première femme à vaincre ce mur de montagnes" avec l'aide précieuse de Duperrier, "le mécano bourru, le soutien fidèle".
Oui c'est une belle aventure que nous fait partager Sophie Guillou, qui n'oublie pas, en fin de récit, de préciser "deux ou trois choses de plus sur Adrienne Bolland" après ce fameux événement qui l'a rendue célèbre, lui rendant sa juste et digne place au panthéon de l'aviation française.
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
