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Critique de Leya-niess
J'attendais beaucoup du roman de Bleuenn Guillou, éditrice et jamais avare de conseils en écriture Y.A fantasy.
Mais, voilà : il y a un pas entre conseiller les autres et savoir soi-même mener un roman de bout en bout. "Le tribut des dieux" n'est pas une réussite mais loupe le coche pour de multiples raisons alors qu'il aurait pu devenir un bon roman. Et c'est dommage.
L'univers n'est pas archi-original. Voyons un peu : une académie de magie (encore), des dieux (encore !), une anti-héroïne marquée par un drame familial (pourquoi pas), de l'action.
Ensuite, les recettes les plus simples fonctionnent parfois très bien, à condition de savoir les agrémenter à sa façon. On peut dire que l'utilisation des dieux et des déesses était une bonne idée (un worldbuilding attractif)
On peut rajouter que l'héroïne (Octavia) traumatisée, était aussi un terreau propice au développement de caractères complexes.
Et bien non. Car l'univers est tout juste esquissé, sans explication, sans en tirer parti.
Idem : la narration est faite selon divers points de vue. Très bien ! Sauf que même en changeant de point de vue, on a : soit l'impression de rester en dehors du personnage, soit l'impression de connaître le point de vue des autres personnages (typique : le 1er chapitre qui adopte le PDV du meilleur ami d'Octavia et qui réussit à nous faire partager certain.e.s ressentis/idées d'Octavia elle-même).
Avec ceci, des dialogues beaucoup trop longs qui n'apportent rien à l'intrigue viennent couper le rythme des chapitres.
Le résultat ? On n'accroche ni au déroulé du récit, ni aux personnages (j'imagine ce que vivent les lecteurs et lectrices qui aiment être "en empathie avec les personnages", c'est raté, vu le vide émotionnel).
Tout est très long et rapidement, on a envie de sauter des pages, malheureusement.
De même, l'écriture, en dehors des dialogues, n'est pas très originale. Elle m'a paru convenue, pleine d'adjectifs (trop) et d'expressions toute faites. Ennuyeuse.
Bref, je passe mon tour pour le second mais je pense qu'il y avait quelque chose à faire avec cette histoire, en creusant plus les personnages, en travaillant plus aussi.
Mais, voilà : il y a un pas entre conseiller les autres et savoir soi-même mener un roman de bout en bout. "Le tribut des dieux" n'est pas une réussite mais loupe le coche pour de multiples raisons alors qu'il aurait pu devenir un bon roman. Et c'est dommage.
L'univers n'est pas archi-original. Voyons un peu : une académie de magie (encore), des dieux (encore !), une anti-héroïne marquée par un drame familial (pourquoi pas), de l'action.
Ensuite, les recettes les plus simples fonctionnent parfois très bien, à condition de savoir les agrémenter à sa façon. On peut dire que l'utilisation des dieux et des déesses était une bonne idée (un worldbuilding attractif)
On peut rajouter que l'héroïne (Octavia) traumatisée, était aussi un terreau propice au développement de caractères complexes.
Et bien non. Car l'univers est tout juste esquissé, sans explication, sans en tirer parti.
Idem : la narration est faite selon divers points de vue. Très bien ! Sauf que même en changeant de point de vue, on a : soit l'impression de rester en dehors du personnage, soit l'impression de connaître le point de vue des autres personnages (typique : le 1er chapitre qui adopte le PDV du meilleur ami d'Octavia et qui réussit à nous faire partager certain.e.s ressentis/idées d'Octavia elle-même).
Avec ceci, des dialogues beaucoup trop longs qui n'apportent rien à l'intrigue viennent couper le rythme des chapitres.
Le résultat ? On n'accroche ni au déroulé du récit, ni aux personnages (j'imagine ce que vivent les lecteurs et lectrices qui aiment être "en empathie avec les personnages", c'est raté, vu le vide émotionnel).
Tout est très long et rapidement, on a envie de sauter des pages, malheureusement.
De même, l'écriture, en dehors des dialogues, n'est pas très originale. Elle m'a paru convenue, pleine d'adjectifs (trop) et d'expressions toute faites. Ennuyeuse.
Bref, je passe mon tour pour le second mais je pense qu'il y avait quelque chose à faire avec cette histoire, en creusant plus les personnages, en travaillant plus aussi.
