AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de PhilippeCastellain


Un écrivain socialiste engagé, souvent qualifié de ‘'prolétarien'', se fendit un jour d'un petit bijou mettant en scène un vieux capitaine promenant ses rêveries par les canaux de Venise, à la recherche du souvenir de vieilles et fugaces rencontres et d'une jeune fille mystérieuse… Voilà comment on pourrait résumer en une phrase ‘'Parpagnaco ou la conjuration''.

Pour le reste, l'auteur semble s'être donné pour mission de happer son lecteur et de l'égarer comme son héros se laisse happer par Venise et s'égare dans ses ruelles. Dans sa cabine, au-dessus de son étroite couchette, il a accroché de petites marionnettes anciennes achetées dans une boutique qu'il n'a jamais pu retrouver dans le dédale de ruelles et de canaux. Or dans cette boutique il y avait aussi une jeune fille…

Un jour, une adolescente monte sur son bateau, l'enjoint de l'emmener avec eux, leur tient un discours des plus étrange au sujet de son ennemi, un certain Parpagnaco. Quelques jours plus tard, elle disparait du bateau. En la cherchant, elle, la boutique de marionnette et la jeune fille, le capitaine découvre par hasard une librairie tenue par un respectable vieil érudit. Première surprise : l'adolescente y travaille comme vendeuse. Deuxième surprise : Parpagnaco est là également. Et c'est… Un chat.

Egarez-vous par les rues et les canaux de la fiancée de l'Adriatique. Plongez dans l'ambiance unique, qui l'habitait du temps où elle était encore une véritable ville, et non un Airbnb géant. Peut-être est-ce quand l'on n'y cherche rien que l'on y trouve ce qui en fait le prix.
Commenter  J’apprécie          290



Ont apprécié cette critique (29)voir plus




{* *}