Souvenirs d'enfance et d'adolescence d'une fille issue d'une famille bourgeoise et intellectuelle, proche du pouvoir, dans l'Iran d'avant la révolution islamique de 1979.
Ce récit est intéressant pour les détails sur la vie quotidienne d'une famille aisée de Téhéran à cette époque-là, entre traditions et attirance pour l'Occident sensé représenter la modernité.
Cependant, j'ai trouvé que
Shusha Guppy faisait preuve de beaucoup de naïveté, comme si elle était encore une enfant, surtout lorsqu'elle parle de son père ou qu'elle évoque la situation politique. Certains passages concernant les domestiques ou le « petit peuple » m'ont plutôt agacée, on sent bien qu'elle n'est pas « n'importe qui ». Comme elle dit : « nous avons grandi avec l'impression d'être des privilégiés, non seulement en raison de nos origines familiales récentes, mais aussi à cause de cet antique héritage royal et spirituel. »
J'ai été déçue par le coté superficiel de ce témoignage et le manque de modestie de l'auteure.
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