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Note moyenne 3.96 /5 (sur 52 notes)

Nationalité : Iran
Né(e) à : Téhéran, Iran , le 24/12/1935
Mort(e) à : Londres, Royaume-Uni , le 21/03/2008
Biographie :

Shusha (Shamsi) Guppy , née Shamsi Assar, était une journaliste, un écrivain, une éditrice et - sous le nom de «Shusha» - une chanteuse de chansons populaires persan.

Elle a été envoyée à Paris alors qu'elle n'avait que dix-sept à étudier les langues orientales et de la philosophie. Elle a également suivi des cours pour devenir chanteuse d'opéra.
Iranienne , elle garde de ce temps-là un souvenir ému, qu'elle se fait un devoir de partager dans "A girl in Paris" (1991).

Après le mariage avec l'écrivain et explorateur Nicholas Guppy en 1961 (ils ont deux fils, Darius Guppy et Constantine Guppy, et ont divorcé en 1976), elle a déménagé à Londres.

"Un jardin à Téhéran", prix des lectrices de Elle 1996, est un livre nostalgique sur les saveurs de l'enfance, et de l'Iran des années 30.
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Mrs. Guppy offering her opinion about Khayyam's poetry (en anglais)


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Shusha Guppy
La quête de liberté de l'exilé volontaire est inséparable de sa nostalgie de la terre natale. Plus ou moins enfoui dans l'inconscient, cet écartèlement dure toute la vie.
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Je repense aussi à l'ambiance chaude et affectueuse , et mon cœur saigne au souvenir des morts, des exilés, des victimes de la révolution et de la guerre, et par-dessus tout au souvenir de la Perse elle-même, humiliée, déchirée en mille morceaux.
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Outre ces quatre personnes à demeure, nous faisions de temps à autre appel à des extras. Ils venaient nous donner un coup de main pour le nettoyage de printemps, ou au moment des festivités de Norouz, ou encore lorsque nous donnions de grands dîners. Aucun d’eux ne venait chez nous uniquement pour l’argent : ils disaient toujours que c’était un honneur de travailler pour mon père, et certains allaient jusqu’à refuser des travaux mieux payés pour pouvoir le faire. Plus tard, après mon départ de Perse, le boom du pétrole et l’industrialisation devaient donner naissance à une nombreuse et riche classe moyenne, pour qui la pénurie d’employés de maison se révéla un casse-tête permanent – et un sujet de conversation des plus ennuyeux – qu’on finit par résoudre en important du personnel des Philippines, d’Afghanistan et du Pakistan, salarié à prix d’or. Ma mère eut de plus en plus de difficulté à trouver de la domesticité, car elle était obligée d’embaucher cette « nouvelle race » d’employés, « des gens qui travaillent pour l’argent ! ».
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Je m’arrachai des bras de ma mère. J’ignorais alors quel mal j’allais désormais devoir me donner ne fût-ce que pour obtenir de la part d’autres personnes si ce n’est que le dixième de cet amour qu’elle me prodiguait sans rien exiger en retour, sans que je lui eusse rien demandé ; cet amour, je le laissai derrière moi, je l’abandonnais sans réfléchir.
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Rien ne doit entraver le pèlerinage de l'âme vers son but. Un jour ou l'autre, ton père sera fier de toi, car tu le surpasseras en érudition comme en renom. Et un beau jour, tes enfants à leur tour te quitteront pour suivre leur propre chemin, qui ne sera pas celui que tu auras choisi pour eux ; tu en souffriras, et l'ordre des choses sera respecté.
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Aux réceptions du prince Afsar, les domestiques servaient sans arrêt des boissons et du thé, tandis que les invités continuaient d’affluer et que l’ambiance se réchauffait. Mon père menait la conversation, l’épiçant d’anecdotes et de citations que les invités écoutaient attentivement et ponctuaient fort à propos d’exclamations. Il avait une voix grave et douce, et s’exprimait avec une parfaite éloquence dans le persan le plus pur.
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Les passagers furent appelés à embarquer. Je m'arrachais des bras de ma mère. J'ignorais alors quel mal j allais désormais devoir me donner ne fut-ce que pour obtenir de la part d'autres personnes si ce n'est le dixième de cet amour qu'elle me prodiguait sans rien exiger en retour, sans que je lui eusse rien demande; cet amour, je le laissais dernière moi, je l'abandonnais sans réfléchir. Je regardais par le hublot au moment du décollage; nous fîmes le tour des montagnes, et je ne vis plus rien que des nuages.

Douze heures plus tard, j'atterrissais à Paris.
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Les Perses transforment n’importe quel événement en drame & n’importe quel drame en crise.
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