Fauvel accepte de garder la chienne du père d'une de ses amies dans une maison isolée à la campagne. Une particularité étonnante de cette chienne « Hannah » que le lecteur découvrira suscite le doute sur son implication directe ou indirecte dans les atrocités qui surviennent. Animaux massacrés, récit cauchemardesque, chasseurs peu loquaces accidentés de la vie, suspicion permanente de tout un chacun alimentent une angoisse qui ne fait qu'empirer.À travers la proximité, voire l'amalgame entre animaux et humains,
Aliène questionne la nature de ce qui est caché, et l'instinct de peur. Tel est le véritable fil du récit, rarement traité avec autant de nuance et de force.
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