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Critique de Malsch


je condamne ce bouquin au feu et son promoteur à la géhenne mais pour ne pas me fâcher définitivement je me suis obligé à réfléchir pour dire pourquoi et je me suis obligé à le faire par écrit. (L'écrit oblige à être précis et à argumenter sérieusement). J'ai donc élaborer mon jugement sur ce livre avec mes attendus que je vais lire : (Comme au tribunal des flagrants délires de Desproges). Si c'est trop chiant arrêtez moi...

On émerge du chaos et eux racontent qu'on y est ou que ça s'aggrave...
L'homme est un être fondamentalement nuisible qui a dévasté la planète et qui va disparaître grâce à la technologie ( cybernétique, algorithmes, nucléaire etc...)
C'est même pas la peine d'essayer puisque « tout est accompli »
Pas la peine de critiquer la consommation, la production, les interactions dans le monde social ou socio-économique concret dans lequel nous vivons...
Les êtres humains sont des prédateurs imbéciles asservi au capitalisme spéculatif et inconscient de l'être..
Donc soit on devient des poulets d'élevage avec des puces de la Silicon Valley connectées à la matrice, soit on fait en sorte que la technologie ne nous asservisse pas »

Mon hypothèse :
Il y a des gens qui développent des fonds de placement éthiques ou socialement responsables, des traders qui doutent de leur utilité et qui changent de vie, des salariés solidaires dans le travail,, des médecins qui contournent pour soigner correctement, des consommateurs qui regardent leur ordinateur et leur téléphone comme des outils quelconques sans phobie ni fascination..
Emmanuel ...qui fait des chiffres chez Amazon à Munich.. Kiné

Donc ce bouquin pour moi c'est de l'anthropologie de bistrot ou de fin de repas ...

Pour la partie « dispositif » entendu comme la nouvelle idéologie calquée sur l'absolutisme judéo-chrétien:
On a mis deux siècles à passer d'une exégèse allegorico/mystique à une exégèse historico/critique
À trouver un équilibre fragile entre religion et République, entre liberté individuelle et destin collectif.
À se débarrasser des croyances dans la croyance, de dogme religieux, de la dictature de traditions mal pensées, dévoyées, mal assimilées, inadaptées à la réalité d'aujourd'hui et de demain.
Et surtout à ne plus être figés, hypnotisés par un texte fantasmé, idéalisé, divinisé – et trahi par une institution qui ne poursuivait qu'un but: d'abord le pouvoir politique, économique et moral puis à force de le perdre aujourd'hui l'asservissement de l'intelligence...
Et on s'en est trouvé bien car ça a été et c'est un progrès considérable sur la barbarie...
On a intégré l'hellénisme et Rome dans le christianisme, puis le christianisme dans les Lumières, les Lumières dans la laïcité et nous sommes en train d'intégrer notre identité dans la mondialisation.( On a pas l'exclusivité mondiale de la spiritualité)

Donc la conclusion :
Comment aider les utilisateurs à reprendre la main ? Comment développer des outils qui aident les utilisateurs à atteindre leurs propres objectifs plutôt que ceux de leurs concepteurs ? Comment encourager des modèles d'affaires qui ne reposent pas sur la captation de l'attention des utilisateurs ? Comment promouvoir le respect de l'attention comme l'on promeut le respect de la vie privée des utilisateurs ? Comment sortir des flux d'incitations et de récompenses qui favorisent les comportements compulsifs et addictifs ? Comment favoriser une conception plus éthique de l'expérience utilisateur elle-même ? Peut-on promouvoir un design responsable, durable, qui ne cherche pas à exploiter nos vulnérabilités, mais nous redonne de la liberté ? » Vaste programme. 
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