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EAN : 9782246862581
368 pages
Grasset (02/05/2019)
3.8/5   5 notes
Résumé :
« Dans quelle époque vivons-nous ? Tout indique que nous entrons dans l’âge de la fin : quand l’humanité vit entièrement sous la menace de sa disparition. De toutes parts, on sent croître l’emprise des réseaux numériques, l’intelligence artificielle décide pour nous et les transhumanistes promettent déjà les noces de la biologie et des algorithmes. La terreur nous saisit, de même que l’impossibilité d’agir.
Si ce livre nous fait voir la catastrophe qui vie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Yannick Haenel est sans doute l'un des rares auteurs dont j'hésite très peu à acheter les ouvrages. Peut-être aurais-je dû y réfléchir à deux fois pour Tout est accompli, et me rabattre sur La Solitude Caravage... Après tout, son nom était accompagné de deux autres, qui m'étaient inconnus. Mais il faut dire que, la peinture italienne et moi, ça fait trois, et que mon feuilletage (trop) rapide de l'autre ouvrage m'avait fait miroiter un essai autour de la philosophie et de la pensée haenelienne... Ce à quoi je ne saurai dire non.

Ce livre, proche de l'essai, est loin d'être nul, ou mauvais ; mais il faut s'accrocher. Outre le côté un peu illuminé de certaines théories abordées - cf le passage sur la Révolution française, où sont mis en relations des auteurs, oeuvres et personnages historiques qui n'ont rien à faire ensemble, le tout pour servir de justification à une thèse... Audacieuse, dirons-nous -, il faut composer avec un nombre de périphrases très important - entre "vide", "temps-sortilège", "Dispositif" et autre-, mais également le rejet en bloc de la science, littéralement diabolisée alors que, en ce qui me concerne, je la considère, elle et la technologie, comme des entités neutres. C'est ce qu'en fait, ou peut en faire l'Homme qui tombe parfois dans l'insoutenable, pas la discipline en elle-même qui, il faut bien l'avouer, nous est quand même vachement utile. Là, c'est tout juste s'ils ne passent pas pour de vieux aigris rabachant un érudit "nieu nieu nieu c'était mieux avant".

Le style, lui aussi, m'a un peu déçue. Dieu que c'était lourd par moment - entre redite à peine masquée, insistance inutile et brusques changements de sujets. Il y a franchement de quoi se perdre, et refermer le livre ; ce n'est pas pour rien qu'il m'a fallu plus d'un mois pour le lire. Et une fois passé cet enfer-ci, qui couvre au moins les deux premières parties du livre, me voilà à tenter d'en découdre avec un autre tueur de lecture : la religion.

Je n'ai rien contre ce sujet. D'ailleurs, Yannick l'évoque relativement fréquemment ; en tout cas il introduit régulièrement le sacré dans son oeuvre. Mais franchement, là ? C'est à peine si les athées n'étaient pas jugés comme de stupides brebis égarées. Peut-être, pour en arriver à ce constat, me suis-je montrée trop susceptible et ai-je surinterprété certaines phrases du bouquin. Mais c'est ce que j'ai ressenti ; et tout comme leur avis hostile quant à la technologie et à la science, j'ai trouvé ça extrême.

Dans les ouvrages de Yannick Haenel, je n'ai habituellement aucune difficulté avec les points négatifs dont je viens de faire état. Parce que, clairement, on pourrait reprocher la même chose à un roman comme Cercle ; les sujets sont sur-developpés, il y a des périphrases qui désignent des notions complexes et propres à l'auteur comme le Vide, ou le Feu, les positions défendues par le narrateur sont extrêmes, et il traite aussi d'un sacré pouvant être ramené à la religion. Mais c'est fait poétiquement, sous couvert d'un personnage extrême un peu barjot, preuve d'une certaine humilité, et jamais avec un jugement direct et agressif envers le lecteur ; au contraire, l'intelligence est de ne pas lui imposer une façon de penser, mais plutôt de l'amener à questionner sa façon de vivre. Bref ; la vision et l'écriture sont à la fois moins manichéennes et moins agressives, et davantage centrées sur la vie intérieure de chacun. de plus, même dans des récits autobiographiques, comme le Sens du Calme ou Je Cherche l'Italie, les références culturelles abordées sont certes très détaillées, image d'une grande érudition, mais aussi relativement fluides. Ce qui n'est clairement pas le cas de Tout est accompli, où on a parfois l'impression d'un étalage encyclopédique sans grand intérêt, et dont on ne sait même plus très bien quel propos il est censé servir... Bref, il y a un côté indigeste sur arrière-fond de jugement qui est assez déplaisant.

Mais... Parce qu'il y a un mais. On apprend un tas de choses intéressantes, même s'il faut faire un effort pour les emmagasiner. Les thèses des trois auteurs ont beau être parfois complètement barrées, elles peuvent amener de véritables réflexions. Et ils n'ont pas tord sur toute la ligne concernant l'utilisation et l'instrumentalisation de la science et de la technologie - ils vont un peu loin, ils diabolisent un peu trop la chose, mais ils dénoncent aussi des faits que chacun devrait avoir à l'esprit, et qui menacent effectivement de détruire notre moi intérieur. Parce qu'effectivement, on n'est pas si loin que ça du Meilleur des Mondes ou de 1984. Mais bon sang, ça manque de poésie ; elle qui est la grande solution et la grande muse des livres de Yannick, elle passe clairement (trop) au second plan ici, malgré deux ou trois courts passages - de toute beauté- où elle émerge enfin.

C'est dommage, parce qu il y avait un grand potentiel ... Il y avait des éléments capables de retourner l'âme du lecteur, de le pousser dans ses retranchements pour le faire cogiter. L'histoire de l'homme à la pancarte et les réflexions sur le langage, notamment. Mais 100 pages sur 350, c'est trop peu !
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je condamne ce bouquin au feu et son promoteur à la géhenne mais pour ne pas me fâcher définitivement je me suis obligé à réfléchir pour dire pourquoi et je me suis obligé à le faire par écrit. (L'écrit oblige à être précis et à argumenter sérieusement). J'ai donc élaborer mon jugement sur ce livre avec mes attendus que je vais lire : (Comme au tribunal des flagrants délires de Desproges). Si c'est trop chiant arrêtez moi...

On émerge du chaos et eux racontent qu'on y est ou que ça s'aggrave...
L'homme est un être fondamentalement nuisible qui a dévasté la planète et qui va disparaître grâce à la technologie ( cybernétique, algorithmes, nucléaire etc...)
C'est même pas la peine d'essayer puisque « tout est accompli »
Pas la peine de critiquer la consommation, la production, les interactions dans le monde social ou socio-économique concret dans lequel nous vivons...
Les êtres humains sont des prédateurs imbéciles asservi au capitalisme spéculatif et inconscient de l'être..
Donc soit on devient des poulets d'élevage avec des puces de la Silicon Valley connectées à la matrice, soit on fait en sorte que la technologie ne nous asservisse pas »

Mon hypothèse :
Il y a des gens qui développent des fonds de placement éthiques ou socialement responsables, des traders qui doutent de leur utilité et qui changent de vie, des salariés solidaires dans le travail,, des médecins qui contournent pour soigner correctement, des consommateurs qui regardent leur ordinateur et leur téléphone comme des outils quelconques sans phobie ni fascination..
Emmanuel ...qui fait des chiffres chez Amazon à Munich.. Kiné

Donc ce bouquin pour moi c'est de l'anthropologie de bistrot ou de fin de repas ...

Pour la partie « dispositif » entendu comme la nouvelle idéologie calquée sur l'absolutisme judéo-chrétien:
On a mis deux siècles à passer d'une exégèse allegorico/mystique à une exégèse historico/critique
À trouver un équilibre fragile entre religion et République, entre liberté individuelle et destin collectif.
À se débarrasser des croyances dans la croyance, de dogme religieux, de la dictature de traditions mal pensées, dévoyées, mal assimilées, inadaptées à la réalité d'aujourd'hui et de demain.
Et surtout à ne plus être figés, hypnotisés par un texte fantasmé, idéalisé, divinisé – et trahi par une institution qui ne poursuivait qu'un but: d'abord le pouvoir politique, économique et moral puis à force de le perdre aujourd'hui l'asservissement de l'intelligence...
Et on s'en est trouvé bien car ça a été et c'est un progrès considérable sur la barbarie...
On a intégré l'hellénisme et Rome dans le christianisme, puis le christianisme dans les Lumières, les Lumières dans la laïcité et nous sommes en train d'intégrer notre identité dans la mondialisation.( On a pas l'exclusivité mondiale de la spiritualité)

Donc la conclusion :
Comment aider les utilisateurs à reprendre la main ? Comment développer des outils qui aident les utilisateurs à atteindre leurs propres objectifs plutôt que ceux de leurs concepteurs ? Comment encourager des modèles d'affaires qui ne reposent pas sur la captation de l'attention des utilisateurs ? Comment promouvoir le respect de l'attention comme l'on promeut le respect de la vie privée des utilisateurs ? Comment sortir des flux d'incitations et de récompenses qui favorisent les comportements compulsifs et addictifs ? Comment favoriser une conception plus éthique de l'expérience utilisateur elle-même ? Peut-on promouvoir un design responsable, durable, qui ne cherche pas à exploiter nos vulnérabilités, mais nous redonne de la liberté ? » Vaste programme. 
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Car il n'est pas sûr que nous existions encore : il paraît que nous respirons, mais le volume de carbone qui brûle nos poumons décomposés par la pollution indiquerait plutôt que nous sommes en train d'étouffer ; il paraît que les plus chanceux d'entre nous mangent à leur faim, mais la composition des aliments que nous avalons indiquerait plutôt que nous sommes en train de nous empoisonner ; il paraît que nous sommes devenus maîtres et possesseurs de la Terre entière, mais la destruction des forêts, des océans, de la couche atmosphérique indiquerait plutôt que nous n'habitons que le lieu de notre ruine.
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Pourquoi la partie 3 de Tout est accompli s’appelle-t-elle « le sacrifice d’Israël » ?

Pour moi, cette partie est le cœur des choses. Mais ça demande un raisonnement théologique assez soutenu qui est litigieux à peu près pour tout le monde. Il y a la chrétienté, qui se met en place à la conversion de Constantin. Et de mon point de vue, ça s’arrête à la mise à mort de Louis XVI. On peut évidemment le contester, mais pour moi, à partir de là, on entre dans autre chose. La mise à mort de Louis XVI est une orchestration de la mort de Dieu. C’est facile à démontrer, puisque le roi était oint, donc configuré au messie d’Israël. Il y a une continuité entre les rois de Juda, qui sont les ancêtres du messie, et les rois de France, à travers Reims. Et c’est ça qui est brisé par les révolutionnaires avec une mise en scène qui vise à en finir avec cette prégnance théocratique. Et puis il y a la révolution allemande, qui orchestre aussi la mort de Dieu. Dans les deux cas il s’agit d’en finir avec Israël.

Le monde qui naît de la Shoah est pour moi un monde post-hitlérien. Et ça ne passe pas par l’idéologie, au sens où il y aurait un prolongement d’extrême droite. Ça c’est un écran. C’est toute la société qui est fondée là-dessus. La mise en joue atomique d’un côté, l’emprise cybernétique de l’autre. On est entré dans un monde qui a comme soubassement l’extermination et qui aura comme résultat l’extermination. La mise à mort du peuple juif est en quelque sorte une préface à un sacrifice total de l’ensemble de l’humanité.

Au fond le livre de Leïb Rochman parle de cela. C’est un livre kabbalistique sur l’enjeu de l’extermination. Pour lui le monde n’est soutenable que parce qu’il y a la prière des Juifs. Le peuple juif, la shekinah, c’est la présence divine sur terre. Il y a Israël, Amalek, et les soixante-dix nations, qui ont, elles, vocation à être guidées par Israël, et même d’entrer à terme dans l’alliance d’Israël. Les soixante-dix nations ne sont pas rejetées. Mais il y a une compétition entre Israël et Amalek. Lui vise à assujettir les soixante-dix nations, à les conduire vers la destruction. C’est comme une dé-création. C’est tout l’enjeu du livre de Rochman. Ça ne concerne pas seulement les Juifs, ça concerne aussi les soixante-dix nations.

Et le Royaume, dernière partie de Tout est accompli ?

Le Royaume, c’est le contraire du Dispositif. C’est la possibilité d’ouverture. Le fait de faire corps avec Israël. Pour ceux qui sont catholiques, chacun à sa manière, ça passe par l’Évangile. Les catholiques français sont gallicans et républicains. Ce qui les rend inaptes à comprendre que le catholicisme n’est pas autre chose qu’une branche de la sagesse d’Israël. Que les catholiques en soient choqués ou pas c’est la vérité. Un catholique qui connaît un peu sa religion le sait. Ce qui est difficile à penser des deux côtés, c’est qu’il y a un dédoublement d’Israël.
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Ce rapport au judaïsme vous concerne tous les trois ou surtout vous ?

Au départ, surtout moi. Mais j’ai une certaine puissance de conviction.

De quand date votre intérêt pour le judaïsme ?

Ça remonte à très loin.

Avez-vous eu une éducation juive ?

Pas du tout. J’ai eu une éducation catholique. Et d’une certaine manière, plus je me suis intéressé à la mystique juive, plus je me suis rapproché du catholicisme.

Paradoxal ?

Oui, mais c’est comme ça que je suis fait. Assez tôt j’ai commencé à lire Gershom Scholem. Dans les années 1980. J’avais 22-23 ans. Ce qui m’intéressait c’était une mystique du langage. J’ai aussi commencé par Lautréamont. Tel Quel m’a permis d’approfondir ce qu’il y avait dans Lautréamont. Je me suis rendu compte qu’il y avait des gens, dans une certaine tradition, qui avaient cette mystique du langage. C’est à partir de là que j’ai commencé à lire aussi Moshe Idel. Je me suis intéressé à des figures comme Abraham Aboulafia. Ce qui m’a passionné, c’est la coexistence, au XVIIIe siècle, de Voltaire d’un côté et de l’autre du Baal Chem Tov. Ils ont été contemporains. Le Baal Chem Tov est né en 1698 et mort en 1760. Ses disciples, en Pologne, ont une opinion sur les Lumières françaises. Peut-être mon intérêt profond pour le judaïsme vient-il de ce que j’ai trouvé les Lumières françaises extraordinairement sombres. Dans mon enfance, en France, j’ai eu le sentiment d’être en prison. J’ai subi l’école dans un état de colère et de mutisme. J’ai tout refusé. Ma mère est universitaire, donc il était difficile pour elle de négocier avec les professeurs. Ma mère est italienne, donc je suis le fils d’une étrangère. Ça joue. Cette imprégnation française, je l’ai ressentie comme odieuse. À propos des Lumières, j’étais sidéré de voir que ces gens ne comprenaient pas la puissance du crime de leur philosophie. C’est pourquoi le seul auteur de cette période qui m’ait passionné est le marquis de Sade. Très vite, j’ai découvert aussi Joseph de Maistre. Et, de mon point de vue, il y a un lien entre Joseph de Maistre et les disciples du Baal Chem Tov. L’invasion de cette pensée moderne qui est en train de traverser l’Europe, de la mettre sens dessus dessous, avec les répercussions que l’on peut imaginer, en Italie, en Allemagne — le nationalisme allemand est issu du trauma français —, en Russie. Et tout cela n’est pas pensé en France. Alors, à l’Ouest, il y avait les Chouans qui se rebellent contre la Révolution française, et à l’Est il y avait ces gens très discrets, qu’on ne voyait pas, mais qui avaient une pensée, disons frémissante.
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L’intelligence artificielle a-t-elle du coeur ?
Les algorithmes envahissent tous les domaines : marché de l’emploi, Facebook, Google... Sont-ils dangereux ? Vont-ils remplacer l’humain ? Tomberons-nous bientôt amoureux d’une intelligence artificielle ?

Avec Aurélie Jean, Ph.D., docteure en sciences des matériaux et en mécanique numérique, fondatrice et dirigeante de la société In Silico Veritas spécialisée en algorithmique et en modélisation numérique.
Serge Abiteboul, chercheur à Inria, Institut national de recherche en sciences du numérique, et Membre du Collège de l’Arcep, Autorité de régulation des communications électroniques et des postes.

« L’informatique est une science révolutionnaire qui peut nous permettre de tout faire, créer des machines qui font des choses qu’on ne saurait pas faire, c’est un outil à la mesure de tous les rêves des écrivains de science-fiction, tout devient possible. Mais ce n’est pas parce qu’on a un outil qu’on sait bien s’en servir… Il suffit d’ouvrir le journal pour voir des applications de l’informatique magnifiques, qui aident à soigner des gens, même si certaines sont inquiétantes… Comment va-t-on utiliser dans le futur cet outil merveilleux pour faire une meilleure société et non pas 1984 d’Orwell ? »
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Harari insiste sur ce point : selon les sciences de la vie, l’humain, comme n’importe quel animal, porcs, poulets ou chimpanzés, se résume à des « algorithmes de traitement biochimique des données ». Au XIXe siècle, on pensait cerveau et psychisme humain sur le modèle de la machine à vapeur. Au XXIe, plus personne ne compare la psyché humaine à une soupape qui libérerait de l’énergie. Le parallèle se fait plus volontiers avec un ordinateur, c’est‑à‑dire avec une machine à calculer. Partant de cet axiome, la thèse centrale de l’essayiste consiste à démontrer que nous sommes à la veille d’une révolution, devant laquelle toutes les autres apparaîtront comme de simples vaguelettes à la surface de l’océan. Puisque « les calculs algorithmiques ne sont pas affectés par les matériaux avec lesquels le calculateur est construit », le remplacement des algorithmes biochimiques par des algorithmes électroniques devient inévitable. Autrement dit, ce que le hasard et la sélection naturelle avaient produit laissera place nette aux fabrications du Dispositif, la biologie de Charles Darwin cédant le pas à la cybernétique de Norbert Wiener. En guise de conclusion, Harari nous assène cette prophétie glaçante : « Il n’y a donc aucune raison de penser que les algorithmes organiques peuvent faire des choses que les algorithmes non organiques ne seront jamais capables de reproduire ou de surpasser. Du moment que les calculs sont valables, qu’importe que les algorithmes se manifestent grâce au carbone ou au silicium ? »
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Vidéo de Yannick Haenel
« Je crois que j'ai organisé ma vie depuis que j'ai commencé à écrire, depuis la fin de l'adolescence, pour atteindre ce point à chaque instant. Je crois que c'est ça, que j'appelle le sacré. Quelque chose qui n'a pas besoin d'un Dieu, d'une transcendance, et encore moins d'une religion. C'est un accès à autre chose que ce que la société nous donne. »
Andrea Poupard est parti à la rencontre de Yannick Haenel, auteur de "Le Trésorier-payeur" (2022) et de "Tiens ferme ta couronne" (Prix Médicis 2017). En avril 2024, Yannick Haenel est également à l'initiative de la revue littéraire "Aventures", dont le premier numéro invite 65 auteurs et autrices à répondre à la question suivante : "Écrivez-vous des scènes de sexe ?"
Ce film a été réalisé en partenariat avec le Master Scénario, Réalisation, Production de l'École des Arts de la Sorbonne Université Paris 1.
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